Cet article date de plus de deux ans.

"Tout le monde attend une femme à Matignon", selon Jean-Marc Dumontet, proche d'Emmanuel Macron

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Invité du 8h30 sur franceinfo, Jean-Marc Dumontet a incité Emmanuel Macron à nommer une femme Première ministre "parce que ce serait un symbole fort, et c'est nécessaire".

"Je pense que tout le monde attend une femme à Matignon", déclare samedi 7 mai sur franceinfo Jean-Marc Dumontet, producteur de spectacles et proche d'Emmanuel Macron. "Il y a beaucoup d'hommes dans la classe politique aujourd'hui", admet-il, et c'est pour cette raison qu'il "incite vraiment Emmanuel Macron à nommer une femme, parce que ce serait un symbole fort, et c'est nécessaire".

Jean-Marc Dumontet a alerté sur un climat politique "qui n'est pas apaisé" et "malsain" en ce moment en France. "Aucun [des] adversaires [d'Emmanuel Macron] n'a eu la grandeur républicaine d'âme de dire 'on vous souhaite pour le pays, pour la France, pour les Français, bonne chance", affirme Jean-Marc Dumontet, "c'est quand même assez dingue", ajoute-t-il.

"Ça traduit que systématiquement votre adversaire politique devient un ennemi. Et si on rentre dans cette logique là, un jour ça aboutit au 6 janvier, un jour ça aboutit au Capitole", faisant référence au 6 janvier 2021 aux États-Unis, jour où des sympathisants de Donald Trump ont envahi le Capitole à Washington, après la défaite du candidat à l'élection présidentielle américaine. "Aujourd'hui, la césure, elle n'est plus entre la gauche et la droite", selon ce proche d'Emmanuel Macron, elle est "entre des gens qui se projettent dans l'avenir" avec "optimisme", et d'autres qui sont "malheureusement, dans un certain déclinisme".

Jean-Marc Dumontet ne "croit pas du tout" à la nomination de Jean-Luc Mélenchon, au poste de Premier ministre. Pour lui, le candidat perdant de LFI à la présidentielle "n'a pas une attitude respecteuse par rapport à l'Etat de droit", que ce soit envers "la presse ou la justice". "Je me dis que ce monsieur est bien autoritaire", affirme-t-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.