"Tout le monde attend une femme à Matignon", selon Jean-Marc Dumontet, proche d'Emmanuel Macron
Invité du 8h30 sur franceinfo, Jean-Marc Dumontet a incité Emmanuel Macron à nommer une femme Première ministre "parce que ce serait un symbole fort, et c'est nécessaire".
"Je pense que tout le monde attend une femme à Matignon", déclare samedi 7 mai sur franceinfo Jean-Marc Dumontet, producteur de spectacles et proche d'Emmanuel Macron. "Il y a beaucoup d'hommes dans la classe politique aujourd'hui", admet-il, et c'est pour cette raison qu'il "incite vraiment Emmanuel Macron à nommer une femme, parce que ce serait un symbole fort, et c'est nécessaire".
La République en Marche devient Renaissance lors d'une conférence de presse très masculine ➡️ "Il y a encore beaucoup d'hommes dans la classe politique aujourd'hui", pointe Jean-Marc Dumontet. "Je pense que tout le monde attend une femme à Matignon." pic.twitter.com/Giu4ghLRzy
— franceinfo (@franceinfo) May 7, 2022
Jean-Marc Dumontet a alerté sur un climat politique "qui n'est pas apaisé" et "malsain" en ce moment en France. "Aucun [des] adversaires [d'Emmanuel Macron] n'a eu la grandeur républicaine d'âme de dire 'on vous souhaite pour le pays, pour la France, pour les Français, bonne chance", affirme Jean-Marc Dumontet, "c'est quand même assez dingue", ajoute-t-il.
Investiture d'Emmanuel Macron ➡️ "Aujourd'hui, la césure n'est plus entre la gauche et la droite, elle est entre des gens qui se projettent dans l'avenir et d'autres qui malheureusement sont ancrés dans un certain déclinisme", analyse Jean-Marc Dumontet. pic.twitter.com/JpGNWd8uPK
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"Ça traduit que systématiquement votre adversaire politique devient un ennemi. Et si on rentre dans cette logique là, un jour ça aboutit au 6 janvier, un jour ça aboutit au Capitole", faisant référence au 6 janvier 2021 aux États-Unis, jour où des sympathisants de Donald Trump ont envahi le Capitole à Washington, après la défaite du candidat à l'élection présidentielle américaine. "Aujourd'hui, la césure, elle n'est plus entre la gauche et la droite", selon ce proche d'Emmanuel Macron, elle est "entre des gens qui se projettent dans l'avenir" avec "optimisme", et d'autres qui sont "malheureusement, dans un certain déclinisme".
NUPES, la nouvelle alliance de la gauche ➡️ "Je pense que c'est un accord de façade en vue de législatives", analyse Jean-Marc Dumontet. "Il y a sur la question de l'état de droit chez Jean-Luc Mélenchon, de très graves entorses. " pic.twitter.com/AjwudnnLGr
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Jean-Marc Dumontet ne "croit pas du tout" à la nomination de Jean-Luc Mélenchon, au poste de Premier ministre. Pour lui, le candidat perdant de LFI à la présidentielle "n'a pas une attitude respecteuse par rapport à l'Etat de droit", que ce soit envers "la presse ou la justice". "Je me dis que ce monsieur est bien autoritaire", affirme-t-il.
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