Vol Tokyo-Paris à 350 000 euros : Edouard Philippe "assume"

Alors que le Premier ministre est épinglé pour avoir utilisé avec sa délégation un A340 privé à 350 000 euros, Richard Ferrand a réagi à la polémique en soutenant : "Ce que je sais c'est que le Premier ministre, qui a tout de même quelques obligations, devait rentrer pour un Conseil de défense", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Télé Matin. Mardi 5 décembre dernier Edouard Philippe revenait de son voyage à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il a d'abord pris un avion affrété par l'armée jusqu'au Japon. Lors d'une escale technique à Tokyo, lui et sa délégation changent d'avion pour choisir un avion privé de luxe, jugé plus confortable et qui leur permet d'arriver deux heures plus tôt.

Un conseil de défense décalé

Les membres de La République En Marche (LREM) justifient ce choix par un impératif : le conseil de défense du mercredi 6 décembre. Pourtant, le conseil de défense en question avait été décalé au vendredi 8 décembre. Edouard Philippe s'est quant à lui expliquer, en rappelant qu'ils essaient de faire en sorte que le président ou le Premier ministre soit présent sur le sol national. Or, Emmnanuel Macron partait en Algérie.