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Le MoDem a subi une nouvelle défection avant les élections régionales puisque Nicolas About rejoint l'UMP

Le président du groupe centriste au Sénat a fait savoir qu'il se sera sur la liste de Valérie Pécresse en Ile-de-France dès le premier tour.Le sénateur des Yvelines annonce dans une tribune publiée lundi par Le Figaro qu'il se met "en congé" du MoDem pour s'allier aux listes UMP où il figurera en 4e position.
Article rédigé par France2.fr
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Le président du groupe centriste au Sénat a fait savoir qu'il se sera sur la liste de Valérie Pécresse en Ile-de-France dès le premier tour.

Le sénateur des Yvelines annonce dans une tribune publiée lundi par Le Figaro qu'il se met "en congé" du MoDem pour s'allier aux listes UMP où il figurera en 4e position.

"La campagne qui s'ouvre ne peut se résumer à une simple lutte politicienne", explique Nicolas About qui, plus loin, ajoute que les élections régionales "sont bien plus qu'un énième tour d'échauffement en vue des échéances présidentielles".

"Enfermé dans une posture d'opposition systématique au gouvernement, le MoDem délaisse chaque jour un peu plus l'esprit de proposition et d'action, qui est pourtant au coeur de l'identité centriste, au profit d'une logique de protestation pure et simple", dénonce-t-il.

Six autres départs pour l'UMP et le PS
Sa défection intervient six mois après celle du sénateur Michel Mercier, trésorier du MoDem, qui a rejoint les rangs de la majorité et le gouvernement.

Le mouvement centriste a aussi vu cinq de ses membres de Charente-Maritime rallier les listes socialistes emmenées par Ségolène Royal, présidente sortante de la région Poitou-Charentes.

Cité par Le Figaro, Christophe Madrolle, délégué national du MoDem et numéro deux sur la liste Provence-Alpes-Côte d'azur, dénonce ceux qui "préfèrent un strapontin bien chaud au sein de l'UMP ou du PS quand d'autres veulent porter bien haut les couleurs humanistes, démocratiques et écologistes".

Le président du Modem, François Bayrou, a lancé dimanche la campagne de son parti et a de nouveau refusé toute alliance au premier tour le 14 mars et a fustigé l'action du gouvernement.

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