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Le président de l'UMP doit être "un chef de guerre, au sens démocratique", selon Jean-François Copé

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé, mercredi 16 mai, que le futur président du parti devait être un "chef de guerre" capable de faire face au "chef de clan" du Président François Hollande.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-François Copé tient meeting à Saint-Sébastien-sur-Loire, le 29 février 2012. (AFP - Frank Perry)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé, mercredi 16 mai, que le futur président du parti devait être un "chef de guerre" capable de faire face au "chef de clan" du Président François Hollande.

La cérémonie de passation de pouvoir à l'Elysée, est mal passée dans les rangs de l'UMP.

Plusieurs ténors l'ont fait savoir mercredi dans les médias. Et lors de son point de presse, mercredi, le secrétaire général de l'UMP a réitéré. Dans son viseur, François Hollande "d'une dureté implacable à l'égard de ceux qui ne sont pas ses amis".

Droite contre gauche

"Nous l'avons bien compris, François Hollande privilégiera ses amis, son clan et sera d'une dureté implacable à l'égard de ceux qui ne sont pas ses amis", a déclaré M. Copé lors de son point presse.

Pourquoi de tels propos ? Parce que, selon le patron de l'UMP, "François Hollande, dans les propos qu'il a tenus hier, a en réalité déclaré la guerre à l'opposition". La droite n'a guère apprécié le silence de François Hollande à l'égard de son prédécesseur.

D'où la conclusion : "Celui qui sera le président de l'UMP de 2012, de mon point de vue, ça doit être d'abord un président de combat, un chef de guerre, au sens démocratique du terme".

Copé vante les primaires

Pour le maire de Meaux, le président de l'UMP de l'automne devra avoir le profil d'être celui qui va mener sa famille politique à des batailles électorales et devra s'opposer à un président de la République qui "ne fera aucun quartier d'aucune sorte à l'opposition".

Préconisant de nouveau la coexistence de mouvements au sein de l'UMP, M. Copé a fait un pas vers les primaires, procédure qu'il avait pourtant critiquée, il y a quelques mois.

"Qu'il y ait, à l'occasion du congrès, qui statutairement aura lieu à l'automne, des candidats différents et donc des concurrences de candidatures" pour la présidence de l'UMP, "c'est complètement normal, personne n'imagine les choses autrement", a souligné M. Copé.

"Parce qu'il y aura un processus de primaires qui s'organisera en 2016 très probablement, c'est assez naturel que cela soit ainsi, et qui désignera, selon des modalités qu'on déterminera à ce moment-là, le candidat de notre famille politique", a-t-il ajouté.

En attendant, le patron de l'UMP a sa petite idée sur le profil du président idéal : être "rassembleur et chef de bataille".

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