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Le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet a posé quatre conditions pour participer aux primaires du PS

Y aller ou pas ? Le sujet divise les militants. Certains d'entre eux préfèreraient qu'un candidat du Parti radical de gauche (PRG) se présente au premier tour de la présidentielle de 2012.Mais la question ne sera pas tranchée lors de l'université d'été qui se tient jusqu'à dimanche à Seignosse (Landes).
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet lors d'un discours à La Rochelle, le 6 septembre 2009. (AFP - Xavier Leoty)

Y aller ou pas ? Le sujet divise les militants. Certains d'entre eux préfèreraient qu'un candidat du Parti radical de gauche (PRG) se présente au premier tour de la présidentielle de 2012.

Mais la question ne sera pas tranchée lors de l'université d'été qui se tient jusqu'à dimanche à Seignosse (Landes).

"Il appartiendra à un congrès ou une convention" dans les mois qui viennent "de fixer notre position" a déclaré samedi M. Baylet devant quelque 600 militants, précisant que Martine Aubry est "prête à y venir".

"Après avoir gagné les régionales avec les socialistes, préparé les cantonales et sénatoriales avec eux, il ne serait pas sans logique d'aborder la présidentielle de façon unie" a-t-il ajouté. Mais pour cela il faut réunir "quatre conditions: que ce rassemblement reste ouvert" et "que d'éventuelles primaires au sein de la gauche républicaine se déroulent selon des modalités fixées en commun et non dictées par les socialistes".

Pour le sénateur de Tarn-et-Garonne, il faut aussi que "les socialistes montrent par des signes clairs dès les cantonales et sénatoriales (de 2011) qu'ils sont enfin décidés à respecter leurs alliés". "Ils ne sont pas fondés à compter automatiquement sur nos voix pour le Sénat", a-t-il prévenu alors que certains au PRG imaginent M. Baylet président du Sénat en cas de basculement de cette assemblée à gauche.

Enfin, "la présidentielle précédant les législatives, on ne pourra compter sur nous pour celle-là que si l'on compte avec nous pour celles-ci", a-t-il ajouté, souhaitant un "groupe parlementaire indépendant".

Si ces conditions ne sont pas réunies, il y aura un candidat radical au premier tour de la présidentielle et Bernard Tapie, qui a récemment repris sa carte au PRG, n'est pas exclu, a indiqué M. Baylet: "Tout est possible si Bernard Tapie", qui a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, "s'engage très clairement contre la droite et sa politique alors que certains le soupçonnent de vouloir diviser la gauche". "J'attends votre feuille de route et je la suivrai", a lancé M. Baylet aux militants.

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