Législative dans le Doubs : victoire serrée du candidat PS face au FN
Un socialiste succède à un autre socialiste. Le candidat du PS, Frédéric Barbier, a remporté ce dimanche le second tour de la législative partielle dans le Doubs et récupère ainsi le siège de Pierre Moscovici, dans la quatrième circonscription, après le départ de ce dernier pour la Commission européenne. Une victoire très serrée avec entre 51,43% des voix contre 48,57%.
Frédéric Barbier l'emporte ainsi devant Sophie Montel (FN) qui était arrivée en tête du premier tour, dimanche dernier, avec 32,60% des voix, et qui réalise un score de 48 à 49% des voix. La candidate frontiste a bénéficié d'un important report des voix du candidat UMP, éliminé au premier tour, mais insuffisant pour devenir le troisième député Front national à l'Assemblée nationale.
"Je ne me réjouis pas"
"C'est un combat extrêmement serré avec une forte participation et un fort taux du FN. Mais au final nous avons une victoire de Frédéric Barbier ", a de son côté commenté le sénateur PS du Doubs et maire d'Audincourt, Martial Bourquin. Le candidat du PS a lui, immédiatement après sa victoire, appelé à "garder l'esprit d'union nationale autour des valeurs de la République " et à "accélerer la rénovation de la vie politique ".
"Je ne me réjouis pas, je ne pavoise pas, ce succès je le dois aux forces républicaines ", a-t-il poursuivi.
.@Fred_Barbier Il faut garder l'esprit d'union nationale autour des valeurs de la Rép, accélérer la rénovation de la vie politique #Doubs
— Parti socialiste (@partisocialiste) February 8, 2015
La participation, clef du scrutin
Le second tour a été marqué par une nette hausse de la participation, et ce malgré un froid glacial dans la région. A midi, elle était de 16,25% contre 14,38% au premier tour, et à 17h, elle était en augmentation de neuf points (43,49%). Au premier tour, l'abstention avait dominé avec 60,5%.
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Ce scrutin avait été érigé en enjeu national par la classe politique, et les électeurs de l'UMP placés en position d'arbitres. Le duel PS-FN de ce second tour a suscité de nombreux débats depuis dimanche dernier, notamment au sein de l'UMP qui s'était divisée sur la stratégie à suivre au second tour, optant finalement pour le "ni-ni".
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