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Les "Amis de Nicolas Sarkozy", séquence nostalgie

Devant 1.500 à 2.000 militants réunis aux arènes de Cimiez, sur les hauteurs de Nice, le maire de la ville Christian Estrosi, s'est dit assuré que l'ancien président de la République serait, "le moment venu", "le meilleur facteur de cohésion et de rassemblement" de la droite. Nicolas Sarkozy qui n'assistait pas à cette cérémonie rencontre successivement ces jours-ci les prétendants à la présidence de l'UMP.

Sylvie Johnsson

Radio France

Publié le 25/08/2012 10:57 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1 min

"Nicolas Sarkozy nous manque et il manque à la France " s'est exclamé Christian Estrosi, qui est le secrétaire général de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy, avant de
critiquer ceux qui manquent de
"loyauté " à l'égard de l'ancien
chef de l'Etat: "Le débat est légitime, le reniement est abject
(...) Les adeptes du droit d'inventaire seraient bien inspirés d'aller faire un
tour dans les rayons du courage, de la pertinence, de la fiabilité."

Et il a lu un message
de François Fillon accusé d'avoir pris ses distances ces derniers jours avec le sarkozysme :

"De ce quinquennat, on parlera
peut-être un jour d'années courage comme on parlait des Trente
glorieuses (...) François Hollande reprochait au président Sarkozy d'être en
première ligne. Et bien, je l'accuse lui d'être en seconde ligne et de ne pas
mesurer la puissance du nouveau monde qui nous entoure" assure l'ancien Premier ministre dans ce message.

Au-delà des discours et des messages, les militants ont aussi pu
voir un petit film de 5 minutes, hommage àson action de
"président réformateur" et de "président protecteur " illustré par les grands
moments de la campagne présidentielle de 2012, par des images de bains de foule, de visites d'usine et un éloge tout particulier de "son leadership impressionnant " sur le plan international. Et ils ont reçu un petit livret (voir photo) avec des extraits de ses principaux discours.

"C'est un bel éloge mais ça fait quand
même un peu éloge funèbre ", a constaté un élu UMP. Comme pour le démentir, Nicolas
Sarkozy multiplie les démarches en marge de la campagne pour la présidence de l'UMP. Il a reçu ce samedi au Cap Nègre son ancienne
porte-parole de campagne, Nathalie Kosciusko-Morizet et il rencontrera
prochainement François Fillon à Paris. Vendredi, c'est avec Jean-François Copé qu'il a déjeuné. Ce dernier devrait faire acte de candidature ce dimanche.