Les écologistes à l'Assemblée : "Nous n'allons pas obéir au doigt et à l'œil"
"Nous nous inscrivons dans une solidarité majoritaire avec le gouvernement" , lance François de Rugy. Pas question donc de se mettre en porte-à-faux avec le gouvernement. En revanche, le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée tempère : "Ça ne veut pas dire que nous sommes d'accord sur tout par avance, ça ne veut pas dire que nous allons obéir au doigt et à l'œil. Ça veut dire que nous allons travailler ensemble."
Travailler ensemble c'est aussi sur des sujets difficiles tels que les forages pétroliers ou gaziers. Avec le départ de Nicole Bricq, éphémère ministre de l'Écologie, la question se pose. François de Rugy semble avoir eu l'assurance que le code minier applicable en France sera réformé : "Elle va être engagée, c'est un engagement qui sera tenu." Dans le cas de la Guyane, "c'est une autorisation qui a été donnée il y a 11 ans, vous ne pouvez pas — avec le code minier — revenir dessus" . Et c'est pour cela que les écologistes demandent qu'il soit réformé.
Le gouvernement s'est également engagé sur "la non-exploitation des gaz de schiste ou des pétroles de schiste sur le territoire national" , en particulier "avec cette technique de la fracturation hydrolique que nous rejetons" , indique le député de Loire-Atlantique.
François de Rugy s'inquiète que "comme souvent en matière économique [...], il y a la volonté d'exploiter des ressources minières ou pétrolières" . Une volonté qu'il oppose à celle, avouée par la majorité, "de respecter l'environnement, de protéger les espaces naturels sensibles" .
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