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Les hommages se multiplient après la mort de la députée socialiste Corinne Erhel

Corinne Erhel était députée depuis 2007 et membre de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
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La députée Corinne Erhel à l'Assemblée nationale à Paris, le 13 janvier 2016. (MAXPPP)

La députée PS des Côtes-d'Armor Corinne Erhel, 50 ans, est morte subitement, vendredi 5 mai, après avoir fait un "malaise" lors d'une réunion publique de soutien à Emmanuel Macron dans son département.

Elle s'est effrondrée alors qu'elle parlait devant une assistance de plusieurs centaines de personnes. Depuis, de nombreuses personnalités politiques saluent la mémoire d'une parlementaire "engagée" et "appréciée de tous"Corinne Erhel était députée depuis 2007 et membre de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

"Immense peine"

"Elle s’était pleinement investie dans son mandat parlementaire tout en restant proche des gens dans une attention toujours discrète.", a évoqué l'Elysée, dans un communiqué."J'ai appris avec une immense peine le décès de Corinne Erhel, députée de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor, à la suite d'un malaise en plein meeting à Plouisy, alors qu'elle prenait la parole devant 300 militants pour défendre les valeurs de la République", a annoncé le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, dans un communiqué.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a salué la mémoire de la députée, "femme de convictions, parlementaire engagée", en adressant sur Twitter ses condoléances à sa famille.

"Elle manquera aux siens"

"Choqué d'apprendre la mort de Corinne Erhel. Elle était si engagée et si passionnée par son territoire", a également réagi l'ancien Premier ministre Manuel Valls. L'ancien candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon et l'ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, ont adressé leurs pensées à ses proches et tous ceux qui la côtoyaient, tandis que François de Rugy s'est dit "sous le choc" et "très triste".

"Injuste et terrible", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Le patron du groupe PS à l'Assemblée, Olivier Faure, a fait part de son "immense tristesse", quand le député Olivier Dussopt a rendu hommage à une femme "engagée, d'une gentillesse incroyable et d'un grand talent".

"Elle, la petite !"

Sur son site internet, le Secrétaire d'Etat chargé du Budget, Christian Eckert, a livré une anecdote à propos de la première séance de Corinne Erhel à l'Assemblée nationale en 2007. Alors qu'ils sont assis à côté l'un de l'autre et que la constitution formelle des groupes politiques n'a pas encore été établie, le député socialiste Henri Emmanuelli les confond avec des élus UMP, arrivés majoritaires aux élections législatives.

"Ce n’est que le troisième jour, lorsque Corinne et moi avons applaudi au discours de Jean-Marc Ayrault, que le visage d’Henri s’est illuminé et qu’il nous a amicalement engueulés, comme il le faisait si souvent" écrit le secrétaire d'Etat.

L'ancien président de l'Assemblée nationale leur déclare alors, "au milieu d’un éclat de rire" "Vous ne pouviez pas me dire que vous étiez des nôtres ! Je ne vous connaissais pas, je croyais que vous étiez des UMP, toi le grand, et elle la petite ! Je n’ai cessé, exprès, de vous faire la gueule !." Christian Eckert précise avoir gardé depuis ces instants, "une amitié sincère" avec Corinne Erhel.

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