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Les Républicains : Sarkozy promet des débats, Juppé appelle à l'apaisement

Les Républicains de Nicolas Sarkozy alliés aux centristes ont gagné dimanche sept régions dont l'Ile-de-France. Ils réunissent leur bureau politique ce lundi matin dans une ambiance qui pourrait toutefois être houleuse.

franceinfo

Radio France

Publié le 14/12/2015 05:40 Mis à jour le 14/12/2015 06:19

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(Nicolas Sarkozy dimanche soir © MAXPPP)

"Cette mobilisation en faveur de nos candidats du second tour ne doit (...) sous aucun prétexte faire oublier les avertissements qui ont été adressés à tous les responsables politiques, nous compris" , a déclaré Nicolas Sarkozy dimanche soir après le second tour des régionales. "Il nous faut maintenant prendre le temps de débattre au fond des choses, des grandes angoisses des Français, qui attendent de nous des réponses fortes, précises et qui nous engagent. Ces débats approfondis seront notre priorité dans les mois qui viennent."

"L'unité dans la famille des Républicains, l'union avec le centre, le refus de toute compromission avec les extrêmes ont permis ces résultats" a déclaré Nicolas Sarkozy

"Au lendemain de l'élection, après le deuxième tour, il va falloir que nous ouvrions un débat sur la situation actuelle qui fait que - soyons lucides - nous ne sommes pas audibles ", avait déclaré Alain Juppé à l'issue du premier tour.

Ne tombons pas dans des querelles partisanes. Prenons du recul. Attachons-nous à élever les consciences et non pas à attiser les peurs.
— Alain Juppé (@alainjuppe) December 13, 2015

A quelques mois de la primaire, les contestataires n'ont pas tardé à se faire entendre. Pour Bruno Le Maire, les Français attendent "une autre politique " et "des visages nouveaux, y compris à droite ". La numéro 2 du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet a de nouveau critiqué le "ni PS ni FN" porté par l'ex-chef de l'Etat. "Si les électeurs avaient appliqué le ni-ni, nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais et en région Paca auraient été battus", a-t-elle dit sur TF1. Elle avait voté contre le ni-ni en bureau politique.