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"On n'est pas le Vatican" : le député LR Julien Aubert veut un congrès et une élection pour désigner le successeur de Laurent Wauquiez

Julien Aubert, vice-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée, réagit à la démission de Laurent Wauquiez de la présidence du parti.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Julien Aubert, à l'Assemblée nationale, en avril 2018. (THOMAS SAMSON / AFP)

"C'est le genre de décision qu'on prend seul, en famille, devant son miroir..." Julien Aubert, député LR du Vaucluse et membre de la commission des finances, a réagi sur franceinfo à l'annonce de la démission de Laurent Wauquiez de la tête des Républicains, dimanche 2 juin. "Je pense que Laurent Wauquiez a pris une décision qui l'honore et qui est responsable", a d'abord estimé le député, "parce qu'elle permet pour cette semaine qui s'annonçait comme très chaotique, de se concentrer sur les vrais sujets et pas sur les questions de personnes."

Pour Julien Aubert, Les Républicains doivent s'en tenir à leurs statuts. "Je souhaite l'application des statuts, c'est-à-dire article 25, alinéa 5 : en cas de démission ou d'empêchement du président c'est le vice-président délégué, Jean Leonetti, qui doit réunir un congrès pour convoquer une élection."  Il appelle à convoquer une nouvelle élection rapidement : "Le bon timing serait l'automne", à condition de "passer par un système très simple, qui s'appelle la démocratie".

On doit crever l'abcès, donner la parole à nos adhérents parce qu'on n'est pas le Vatican, on n'est pas un conclave de cardinaux, c'est une élection démocratique.

Julien Aubert, député LR

sur franceinfo

Selon Julien Aubert, la démission de Laurent Wauquiez ne suffira pas à résoudre la crise que traverse le parti. "Ceux qui pensent que le départ de Laurent Wauquiez règle tous les problèmes des Républicains se trompent. Notre déclin a débuté à partir de la défaite de Nicolas Sarkozy. Ça s'est traduit par le départ d'une partie de l'électorat populaire puis d'une partie de l'électorat aisé."

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