Lundi 20 juin, l’heure est à la recherche d’une majorité pour Emmanuel Macron, au lendemain du second tour des élections législatives. Il ne faudra pas compter sur Les Républicains, si l’on en croit les premiers échos venus de la droite.
Arrivés quatrième lors du second tour des législatives, dimanche 19 juin, Les Républicains perdent leur place de leader de l'opposition, mais ils réussissent à sauver 64 sièges. Ils pourraient acquérir un rôle majeur. Julien Nény, en duplex du siège des Républicains, rue de Vaugirard à Paris, revient sur ce résultat. "Faiseurs de rois, ils pourraient l’être Les Républicains (LR), s’ils acceptaient durant cette législature de travailler ponctuellement avec Emmanuel Macron", explique le journaliste. C’est le souhait du président de la République.
Un bureau politique mardi 21 juin
"À ce stade, rien n’indique, bien au contraire, que Les Républicains vont choisir cette voie, puisqu'à l’exception de quelques personnalités comme Jean-François Copé, l’immense majorité des ténors et des cadres du parti refuse sans aucune ambiguïté et en bloc toute idée de pacte de gouvernement avec le président de la République", rapporte Julien Nény.Tout cela sera tranché mardi 21 juin, lors d’un bureau politique au siège de LR.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.