Loi immigration : un retrait du texte serait "très grave", estime la secrétaire générale des Républicains
Après l'accord trouvé par la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi immigration, mardi 19 décembre, peut-on parler de "droitisation extrême" ? Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains (LR) et députée du Doubs, qualifie ces termes de "très excessifs", et rappelle que le texte a été "voté au Sénat par le groupe LR, mais également par les centristes". Le représentant du Rassemblement national à la CMP a voté pour le texte et Marine Le Pen revendique quant à elle, mardi soir, une victoire idéologique et politique.
"Il n'y a aucune surprise"
"Ce sont des propositions que nous portons depuis des mois, donc il n'y a aucune surprise. Nous voulions un texte ferme, qui puisse être à même de protéger les Français, en expulsant et en éloignant les étrangers qui présentent un caractère dangereux. Nous avons pris des mesures pour déchoir de leur nationalité les binationaux qui commettent des crimes contre nos policiers ou nos gendarmes", détaille la députée LR, également membre de la CMP. "Nous avons voulu dire aux Français que si on continue cette politique migratoire qui consiste à accueillir toujours plus de personnes, et à ne pouvoir en expulser qu'une minorité, le pays court à la catastrophe", poursuit-elle.
Annie Genevard estime par ailleurs qu'un retrait du texte "serait très grave, parce qu'il priverait les Français de tout un tas de mesures de protection", "serait un mépris affiché du travail parlementaire", et serait "très grave politiquement".
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