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Vidéo Marlène Schiappa et la macronie sont une "bulle d'illusions", assure Aurélien Pradié (LR)

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Durée de la vidéo : 28 min
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Article rédigé par France 3
France Télévisions

Aurélien Pradié, député du Lot et secrétaire général du parti Les Républicains, était l'invité de "Dimanche en politique", le 10 novembre.

"La marche contre l'islamophobie est mal venue. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la République. Elle est organisée par des personnalités pas très fréquentables", estime Aurélien Pradié, nouveau secrétaire général du parti Les Républicains. Y a-t-il de l'islamophobie en France ? "Pas seulement. Il y a une incompréhension générale à l'égard de toutes les religions", affirme le député du Lot, qui votera pour l'interdiction du port du voile et de tous les signes religieux lors des sorties scolaires. "Je suis républicain, pas islamophobe", précise-t-il.

La privatisation de la FDJ, il y est opposé, comme celle d'Aéroports de Paris. "La Française des jeux est une entreprise rentable. Il n'y a pas d'enjeu réel à vendre la FDJ, si ce n'est d'éponger un peu de déficit", déclare-t-il.

Quelque 129 femmes ont péri en 2019 sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. "Le bracelet anti-rapprochement doit être généralisé immédiatement", assure Aurélien Pradié. Le 25 novembre aura lieu le Grenelle sur les violences conjugales, porté par Marlène Schiappa, absente des débats à l'Assemblée sur la proposition de loi des Républicains. "Je le regrette. J'ai beaucoup travaillé avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet. Marlène Schiappa illustre la macronie, qui est une bulle d'illusions. Et Marlène Schiappa est beaucoup plus une bulle d'illusions qu'une boule d'actions", lance le député LR.

"La droite s'est peut-être un peu perdue"

"Je fais de la politique pour changer les choses, pour lutter contre les injustices. Ce n'est pas une affaire de droite ou de gauche. La droite s'est peut-être un peu perdue en ne rappelant pas qu'elle était d'abord une forme d'humanité. Il faut qu'elle retrouve ce chemin", explique Aurélien Pradié.

"Les quotas d'immigration économique ne sont pas une urgence et ce n'est pas la bonne solution. On ne règle rien au problème. S'attaquer à l'immigration économique, c'est s'attaquer seulement à 13% de l'immigration", déplore-t-il, en demandant "que les reconduites à la frontière soient appliquées".

"Jean-Paul Delevoye a raison d'appliquer la réforme des retraites aux nouvelles générations, mais il a tort d'être au gouvernement. Les Républicains travaillent sur une réforme des retraites dont l'architecture centrale sera la pénibilité", annonce Aurélien Pradié.

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