Premier temps fort du quinquennat
Le discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles, critiqué par une partie de la classe politique, apparaît comme le premier temps fort du quinquennat.
Côté jardin, le tapis rouge est déjà déroulé. L'hôte des lieux est le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy. Côté cour, le château du roi Soleil est fermé le lundi. Certains touristes étourdis ont fait le déplacement et assistent à un ballet inhabituel.
Esprit constructif ou d'opposition
Service d'ordre renforcé, démineurs, la plupart des parlementaires sont encore ce matin à l'Assemblée. Les députés Les Républicains disent aller à Versailles dans un esprit constructif.
"Nous sommes dans un grand moment républicain et nous nous devons d'y être", affirme Brigitte Kuster, députée LR de Paris. "On va voir si ce numéro nous amène quelque chose d'extraordinaire", s'interroge Philippe Gosselin, député LR de la Manche.
Les élus Front national, eux, vont à Versailles dans un esprit d'opposition. "C'est un acte de communication, de soumission", estime Sébastien Chenu, député FN du Nord.
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