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Une primaire ou un congrès ? Les adhérents des Républicains pourront voter sur la méthode de sélection de leur candidat pour la présidentielle 2022

Les militants devront choisir le 25 septembre entre une primaire ouverte et un congrès du parti pour désigner le candidat LR à la prochaine présidentielle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président du parti Les Républicains, Christian Jacob, le 6 juillet 2021. (ALAIN JOCARD / AFP)

Deux options sur la table. Les Républicains vont proposer à leurs militants deux méthodes pour choisir leur candidat à la présidentielle, a annoncé mardi 14 septembre le président de LR, Christian Jacob. Le parti de la droite réunira ses adhérents samedi 25 septembre pour un congrès dématérialisé, où ils seront appelés à choisir entre "deux méthodes de désignation", une primaire ou un congrès pour désigner le candidat, a expliqué le patron des Républicains dans un message aux militants.

"Soit on est dans un système ouvert aux militants, aux adhérents à jour de cotisation et sympathisants qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre", a-t-il ensuite expliqué à des journalistes. Soit "c'est un congrès des militants à jour de cotisation qui désigneront le candidat", a-t-il ajouté.

Un accord entre les candidats ?

Cette méthode du congrès est "ce qui a prévalu dans le passé", rappelle le numéro 3 du parti, Aurélien Pradié. Plusieurs prétendants pourront se présenter, mais "l'hypothèse la plus probable est qu'ils se seront mis d'accord entre eux" d'ici là, ajoute Pradié, qui espère voir se dégager "un candidat évident".

Le bureau politique, qui se réunira le 22 septembre, doit encore entériner ces dispositions, avant le congrès électronique du 25. A sept mois de la présidentielle, la droite doit régler l'épineuse question de son candidat, alors que Xavier Bertrand, qui refuse toute primaire, est lancé dans la course depuis mars. L'idée d'un scrutin pour trancher est en revanche acceptée par quatre autres prétendants potentiels, Valérie Pécresse (ex-LR), Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. La direction de LR est elle très hostile à l'idée d'une primaire, facteur de divisions selon elle.

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