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4 Vérités - Primaire de la droite : Pécresse choisira un candidat sans être "inféodé" à lui

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pecresse pecresse (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Valérie Pécresse est l'invitée de Caroline Roux sur le plateau des 4 vérités de France 2 ce jeudi 22 septembre.

La campagne officielle de la primaire de la droite est lancée. Via les 4 Vérités ce jeudi matin, Valérie Pécresse adresse un message pour les Français : "C'est le premier tour de la présidentielle qui se joue en novembre. Il faut aller massivement voter". Et de se justifier : "Je veux beaucoup de participation pour donner une très forte légitimité au candidat les Républicains choisi et puis parce qu'il faudra faire l'unité absolue et sans états d'âme derrière ce candidat".

L'élue les Républicains ne s'est pas encore rangée derrière un des sept candidats à la primaire : "Je vais choisir mon candidat en fonction des idées qui correspondent à mes opinions, mais aussi en fonction de la méthode et de la capacité à réformer du candidat. Je dirai pour qui je vote, mais je ne serai pas inféodé. Je resterai toujours une femme libre".

Sans Chirac, "je ne serais pas là"

Pour elle, "le président de la République aura à traiter les problèmes régaliens : guerre contre le terrorisme, sécurité, justice, retraite, fiscalité, chômage... Mais il faudra qu'il lâche prise parce qu'il y a une envie d'autonomie des PME, des territoires, des ONG... Je ne vois pour le moment que des programmes centralisateurs, jacobins, qui tuent les initiatives".

Sur la question des migrants, "il faut démanteler Calais". Selon la présidente de la Région Ile-de-France, "ce gouvernement mélange demandeurs d'asile et clandestins. Ces derniers ont vocation à rentrer chez eux. Il faut faire des aides au retour avec un partenariat avec les pays d'origine des clandestins en situation irrégulière et éventuellement un raccompagnement forcé".

Enfin, elle a une pensée pour le couple Chirac hospitalisé. Elle pense à eux et à leurs proches "avec beaucoup d'affection. Je dois énormément à Jacques Chirac. Sans lui, je ne serais pas là".

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