Bruno Retailleau annonce qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle 2022
Le chef de file des sénateurs Les Républicains estime ne pas être "le mieux placé pour battre Emmanuel Macron".
Au tour de Bruno Retailleau. Après Laurent Wauquiez, le chef de file des sénateurs Les Républicains a annoncé, vendredi 27 août dans un entretien au Figaro, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2022 (10 et 24 avril). Il estime ne pas être le candidat "le mieux placé pour battre Emmanuel Macron". "Aujourd'hui, les candidatures se multiplient. Je n'ajouterai pas à cette dispersion", a déclaré le sénateur de Vendée, alors que quatre élus sont sur les rangs d'une éventuelle primaire de la droite : Valérie Pécresse (présidente de la région Ile-de-France et ex-membre des Républicains), Michel Barnier (ancien commissaire européen), Eric Ciotti (député LR des Alpes-Maritimes) et Philippe Juvin (maire LR de La Garenne-Colombes).
"Devoir de responsabilité"
Bruno Retailleau, qui a évoqué un "devoir de responsabilité et de lucidité", a reconnu que "d'autres candidats à droite sont plus connus, soit parce qu'ils ont été ministres, soit parce qu'ils ont été très médiatisés par la campagne des régionales". "Vouloir exister à tout prix, même au prix du collectif, ce n'est pas ma conception de la politique", a-t-il précisé.
Jeudi, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, avait également annoncé qu'il ne serait pas candidat à la prochaine présidentielle. Ce renoncement est "autant un appel à l'union qu'un appel à la raison : la droite doit se donner les moyens d'une candidature unique, grâce aux primaires", a affirmé l'élu vendéen, qui espère que Xavier Bertrand, qui refuse de se plier à toute primaire, "reviendra sur sa position".
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