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Débat des candidats LR : "Pas seulement des slogans et des incantations" mais "des solutions et des propositions", selon Bruno Retailleau

"Il est encore temps de mobiliser les Français", se réjouit le président du groupe LR au Sénat, après un premier débat qu'il a jugé convaincant.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, le 9 novembre 2021 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Je craignais l'ennui" mais "j'ai été heureusement surpris", a déclaré le sénateur LR Bruno Retailleau sur France Inter mardi 9 novembre, au lendemain du premier débat des candidats de la droite. "C'était un exercice qui était réussi. Ça fait honneur à la politique parce que la politique, ce n'est pas seulement des slogans, des incantations. Il y avait des solutions et des propositions", a salué le président du groupe LR au Sénat.

"Ces propositions convergent vers une ligne de droite qui est un peu la mienne, qui est une droite exigeante, qui est une droite assumée. Et dans ces propositions, je n'ai rien vu qui viennent, si j'ose dire, fracturer la droite. Il n'y a pas de droites irréconciliables. Donc, ces candidats-là pourront se retrouver dans une équipe de France à partir du début décembre" après la désignation du candidat LR à la présidentielle. Bruno Retailleau s'est également satisfait de la "rupture sur un certain nombre de sujets" affichée par l'ensemble des candidats, qui "ne proposent pas de l'eau tiède". "Je ne pense pas qu'ils nous aient délivré hier des idées molles", a-t-il ajouté.

De plus, Bruno Retailleau ne s'est pas inquiété de "l'absence" de poids lourds, contrairement à la primaire de 2016 où deux anciens Premiers ministres (Alain Juppé et François Fillon) affrontaient un ancien président (Nicolas Sarkozy).

"C'est un parti en renouvellement puisque ça fait dix ans à peine pratiquement que nous avons quitté le pouvoir. Donc, évidemment, on ne peut pas ressusciter les uns et les autres. Il faut se projeter."

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

à France Inter

"Ce qui est important, c'est que leurs solutions soient celles qu'attend notre électorat, c'est ce qui est le plus important", insiste Bruno Retailleau.

Néanmoins, le sénateur de Vendée regrette le calendrier tardif, qui fait intervenir ce premier débat seulement en novembre : "J'aurais voulu qu'on les ait dès la rentrée. Et du coup, on a libéré l'espace pour un candidat, un non-candidat ou un pseudo-candidat comme Éric Zemmour", a-t-il déploré tout en se disant confiant pour la suite : "Je pense, d'après de ce que j'ai entendu, de ce que j'ai vu hier soir, qu'il est encore temps de mobiliser les Français".

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