Élection présidentielle de 2022 : un week-end aux airs de lancement de campagne
Ce dimanche 29 août ressemblait étrangement à un dimanche de campagne électorale qui semble lancée et ce week-end a en quelque sorte donné le ton.
S'il fallait résumer en un mot la rentrée de Jean-Luc Mélenchon, ce serait : l'abstention. "L'abstention est le pire qu'il puisse nous arriver. Moins ça vote, plus Macron et Le Pen sont forts", clame le candidat LFI à la présidentielle de 2022. Une élection qui laisse ses troupes dans l'attente. Anne Hidalgo est, elle, entourée comme si elle était déjà candidate. La maire PS de Paris pourrait dévoiler ses ambitions au mois de septembre, alors que Stéphane Le Foll, le maire PS du Mans (Sarthe), s'est déjà déclaré. Les adhérents trancheront lors d'une primaire en interne.
Des proches d'Edouard Philippe rêvent de sa candidature
La question de la primaire agite la droite, marquée par la dispersion. Michel Barnier et Philippe Juvin à La Baule (Loire-Atlantique), Éric Ciotti dans le Sud-Est et Valérie Pécresse à Brive (Corrèze). Xavier Bertrand, lui, s'oppose à une primaire, alors que Laurent Wauquiez estime que cette division à droite est un poison. Édouard Philippe fait également sa rentrée, mais dans le silence. L'ancien Premier ministre n'a rien dévoilé, alors que certains de ses proches rêvent de sa candidature en 2022. À huit mois de l'élection présidentielle, il flottait un air de campagne ce dimanche 29 août dans toute la France.
"Je crois qu'on voit ceux qui s'agitent et qui font des déclarations très fortes. On ne sait pas très bien quels sont leur programme politique et leur valeur ajoutée par rapport à la situation aujourd'hui. Puis il y a ceux qui agissent. Le gouvernement derrière le président de la République est au travail, agit, on voit que le président de la République est sur tous les fronts, sur l'Irak, sur l'Afghanistan, sur la crise sanitaire. Les ministres sont au travail, l'économie repart, la crise sanitaire est sous contrôle, nous devons soutenir les outre-mer. Je crois que ces agitations ne sont pas au niveau des responsabilités politiques du moment et de la situation", confie Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie, sur le plateau du journal de 23h.
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