Primaire de la droite : Sarkozy dénonce la "trahison" de ceux qui acceptent les voix de la gauche
Devant ses sympathisants, Nicolas Sarkozy tenait ce dimanche 9 octobre son plus grand meeting de la campagne de la primaire de la droite au Zénith de Paris.
Distancé, mais pas coulé. Envers et contre les sondages de mauvais augure, Nicolas Sarkozy avance. Porté par ses soutiens, il sait qu'il doit renverser la donne, lui le candidat du peuple, du "parler-vrai". Alors, sans le nommer, il n'hésite pas à taper sur son principal rival Alain Juppé et l'accuse de "trahison" en acceptant les voix de la gauche.
Sarkozy s'adresse aux oubliés
Durant près d'une heure, Nicolas Sarkozy a opposé la France des oubliés à celle des élites et repris ses thèmes favoris : l'identité, l'immigration, le terrorisme ou encore l'assimilation. Dans la salle, il fait carton plein. Devant près de 6 000 personnes réunies au Zénith de Paris ce dimanche, l'ancien chef de l'État a dit son souhait d'être le président d'une seule France. Pour y parvenir, il doit encore franchir un obstacle de taille : la primaire, dont le premier tour aura lieu dans six semaines exactement.
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