Sarkozy promet deux référendums sur le regroupement familial et l'internement des fichés S "les plus dangereux"
Le candidat à la primaire à droite organiserait ces deux référendums le jour du 2e tour des législatives, le 18 juin.
S'il est réélu président, Nicolas Sarkozy veut poser des questions aux Français. Invité du 20 heures de France 2, vendredi 7 octobre, le candidat à la primaire à droite a annoncé qu'il organiserait deux référendums le jour du 2e tour des législatives, le 18 juin. Le premier porterait sur la suspension du "droit automatique" au regroupement familial. Le second sur "l'internement administratif des fichés S les plus dangereux".
La fin de l'automaticité du regroupement familial
"Est-ce qu'on continue avec le regroupement familial?", a interrogé Nicolas Sarkozy, y voyant "une question centrale". "L'explosion démographique que connaît l'Afrique qui va doubler de population en 30 ans (...) fait que nous ne pourrons plus, de mon point de vue, accepter l'automaticité du regroupement familial pour les étrangers non communautaires", a-t-il argumenté, promettant d'interroger les Français sur ce point.
Evoquant "un débat sensible, fort, grave, important", il a interrogé: "Est-ce que le contexte démographique, migratoire a changé ? Ma conviction, c'est oui." Il a donc plaidé pour "aller vers une assimilation" car selon lui, "nous avons un problème gigantesque d'une intégration républicaine qui ne marche plus".
"L'internement administratif des fichés S les plus dangereux"
A propos de la lutte anti-terroriste, Nicolas Sarkozy a dit s'inscrire "en faux" face à l'affirmation, quelques heures auparavant, de François Hollande que l'arsenal pénal français était "complet" face au terrorisme.
"Je poserai la question: 'êtes vous d'accord pour que le ministre de la Sécurité puisse décider de la mise en internement administratif des fichés S les plus dangereux?'", a annoncé l'ancien chef de l'Etat.
Nicolas Sarkozy a précisé qu'il prévoyait une "intervention du juge a posteriori". "Compte tenu de la gravité de la situation, donner la parole au peuple, c'est faire le choix de la démocratie", a-t-il estimé.
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