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Vidéo Les relations compliquées entre la droite et l'idée d'une primaire

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Il n'y a pas toujours eu de l'engouement pour l'organisation d'une primaire à droite.
VIDEO. Les relations compliquées entre la droite et l'idée de la primaire Il n'y a pas toujours eu de l'engouement pour l'organisation d'une primaire à droite. (FRANCE INFO)
Article rédigé par franceinfo
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Les archives trouvées par l'INA montrent que la droite n'a pas toujours été favorable à l'organisation d'une primaire.

Le vendredi 9 septembre correspond à la date butoir fixée par Les Républicains pour le dépôt des candidatures de la primaire à droite. François Fillon, Alain Juppé, Nadine Morano, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Hervé Mariton : la liste des prétendants est longue. Mais l'engouement n'a pas toujours été aussi fort à droite.

En 1990, la droite fait une première tentative pour rassembler les forces de droite, à l'époque le RPR et l'UDF, en vue d'une hypothétique primaire. L'Union pour la France est créée avec les deux grands partis de droite et l'objectif reste de présenter un seul candidat à l'élection présidentielle de 1995. Certains comme Charles Pasqua réclament l'organisation d'une primaire, mais la bataille des egos va l'emporter. Jacques Chirac évoque un problème de faisabilité et Valéry Giscard d'Estaing déclare : "Un grand parti sans candidat présidentiel n'a pas de raison d'être."

"La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques"

En 2011, lors de l'organisation de primaires par le Parti socialiste, les responsables de droite se succèdent sur les plateaux de télévision pour dire tout le mal qu'ils pensent de cette idée. "Je suis radicalement opposé à ce processus de désignation, viscéralement", lâche Henri Guaino. "La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques... Le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours", explique à l'époque Nicolas Sarkozy.

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