: Vidéos Présidentielle : les trois moments à retenir du passage de Valérie Pécresse dans "Elysée 2022"
La présidente de la région Ile-de-France était interviewée, jeudi, par Léa Salamé et Thomas Sotto. Elle a également débattu avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ainsi que la militante écologiste Camille Etienne.
Une courte majorité de téléspectateurs (51%) l'ont trouvée convaincante, selon un sondage réalisé par Ipsos pour France Télévisions. Valérie Pécresse était, jeudi 23 septembre, la première invitée de l'émission politique de France 2 "Elysée 2022". La présidente de la région Ile-de-France était interviewée par Léa Salamé et Thomas Sotto, alors qu'elle brigue la candidature de la droite à l'élection présidentielle.
En près de deux heures, elle a abordé son parcours politique et son programme économique. La présidente de Libres ! a également débattu avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, notamment sur les questions d'immigration et d'asile, et la militante écologiste Camille Etienne. Franceinfo vous résume les trois moments forts de cette interview politique.
Elle s'est réclamé de Thatcher et de Merkel
« Le leadership au féminin, ça existe et ça marche », explique Valérie Pécresse, en se comparant à Angela Merkel et Margareth Thatcher, sur le plateau d’#Elysée2022 pic.twitter.com/AzcejcAUEg
— Elysée 2022 (@Elysee2022) September 23, 2021
"Le leadership au féminin, ça existe et ça marche", a expliqué Valérie Pécresse, en se comparant à Angela Merkel, pour "la concertation", et à Margaret Thatcher, pour "la fermeté", ajoutant qu'elle était plutôt "deux tiers Merkel et un tiers Thatcher". "Vous savez, on a eu 27 présidents de la République hommes, en France, aujourd'hui, a-t-elle souligné. Imaginer une femme présidente, ça n'est pas forcément facile, y compris pour les Français."
Elle a échangé des piques avec Gérald Darmanin
Un ancien maire contre une présidente de région : @vpecresse et @GDarmanin s’écharpent sur leur parcours politique #Elysée2022 pic.twitter.com/SfNgTmQVa3
— Elysée 2022 (@Elysee2022) September 23, 2021
Valérie Pécresse a fait face au ministre de l'Intérieur, débattant notamment des questions d'immigration et d'intégration. Les deux membres de la droite française se sont écharpés sur leur parcours politique, la présidente de région taclant le choix de l'ancien maire de Tourcoing de rejoindre le gouvernement d'Emmanuel Macron. "Moi je n'ai pas changé de convictions, a-t-elle affirmé. Il est allé servir ses ambitions."
La candidate à la présidentielle a notamment critiqué la politique du gouvernement en matière d'asile et d'immigration. "Oui, il y a trop d'immigrés en France, a-t-elle affirmé. Une immigration incontrôlée et une intégration ratée, ça peut disloquer une nation. On a besoin de diminuer les flux parce qu'on n'arrive plus à intégrer correctement. Il faut stopper l'immigration incontrôlée." Elle a notamment défendu le principe de demandes d'asile "à la frontière", une proposition jugée "irréaliste" par le ministre de l'Intérieur.
Un peu plus tôt dans la soirée, elle a estimé que "la France d'Eric Zemmour n'est pas la [s]ienne" et dénoncé sa "récupération". "Quand on dit : 'il faut faire alliance avec l'extrême droite', on ne peut pas être un gaulliste sincère et avoir la France à cœur", a-t-elle lancé.
Elle a été chahutée pour son "écologie de droite"
(FRANCE 2)
La présidente de Libres ! a fait face à Camille Etienne, activiste écologiste et invitée mystère de "Elysée 2022". La "Greta Thunberg française" a rappelé à Valérie Pécresse les conséquences du réchauffement climatique et questionné l'engagement de celle qui se dit "écologiste des solutions". "Je suis pragmatique, parce qu'en ce moment, des projets de transports sont bloqués dans toute la France, et je dis 'attention, l'écologie, c'est aussi les transports'", a alors affirmé la candidate.
"L'écologie de droite n'existe pas aujourd'hui, vous en êtes l'incarnation, lui a répondu la militante écologiste. Quand je vous parle de quelque chose qui doit être dans nos chairs, qui doit être le paradigme absolu avec lequel nous prenons toutes nos décisions politiques, vous me parlez de tomates bio et de bus électriques. Cela montre bien que vous n'avez pas pris l'ampleur de ce qu'il se passe aujourd'hui."
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