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Sarkozy promet un conseil national sur la "ligne" des Républicains en février

Le président des Républicains est critiqué au sein même de son parti pour la ligne politique choisie pour sa campagne des élections régionales.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, le 10 décembre 2015 à Ajaccio (Corse-du-Sud), en meeting de campagne pour le second tour des régionales. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Nicolas Sarkozy promet de réunir "début février" un conseil national des Républicains pour un "débat" sur la "ligne" du projet politique de son parti. L'ancien chef de l'Etat, critiqué au sein même de son camp pour la ligne politique imposée pendant la campagne des élections régionales, l'annonce dans un entretien au Figaro, jeudi 10 décembre.

Au lendemain du premier tour, ses deux principaux rivaux à la primaire, Alain Juppé et François Fillon, ont expliqué qu'il faudrait entamer un débat sur la ligne du parti après les régionales. L'ancien chef de l'Etat leur répond dans les colonnes du quotidien. "Pour être sûr que ce débat soit mené complètement, je réunirai un conseil national au début du mois de février, peut-être sur deux jours, pour que chacun dise le plus librement, le plus fortement et le plus sereinement possible ce que doit être la ligne de ce projet", assure-t-il.

La question d'avancer le calendrier de la primaire en suspens

Alors qu'il est accusé par certains de mener le parti trop à droite, il s'en défend. "Je suis pour l'adoption d'un projet politique extrêmement fort, ce qui ne veut pas dire radical. On ne répond pas à l'attente de radicalité d'une partie de l'opinion en étant soi-même radical", argue-t-il. Et il l'assure : "Je continuerai de plaider pour l'union avec les centristes et pour le refus de toute alliance avec le Front national."

En revanche, Nicolas Sarkozy botte en touche quant à la question d'avancer le calendrier de la primaire, sujet qui a commencé à surgir dans ses rangs. Il s'en remet à la Haute Autorité de son parti mais assure que : "La primaire aura lieu, je m'y suis engagé."

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