: Vidéo Réforme constitutionnelle : "C'est la pagaille, on ne sait plus où on en est", réagit Juppé
L'ancien Premier ministre, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle, s'est exprimé mercredi, à Grenoble (Isère).
Pour Alain Juppé, la déchéance de nationalité est "non conforme à ses engagements". L'ancien Premier ministre, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle, s'est exprimé mercredi 10 février à Grenoble (Isère), juste avant le vote des députés pour l'adoption de la réforme constitutionnelle.
La déchéance de nationalité, "non conforme à notre philosophie"
Selon lui, la déchéance de nationalité est "non conforme à nos engagements et surtout à notre philosophie, à notre conception de la démocratie. On ne va pas créer des situations dans lesquelles les gens n'ont pas de papiers, de passeports, d'endroits où se poser". Le maire de Bordeaux s'est exprimé devant des journalistes et devant la caméra de France 3. Il avance que le droit français suffisait largement, notamment l'article 25 du Code civil. "Depuis, c'est la pagaille, on ne sait plus très bien où on en est", ajoute-t-il, assurant qu'il n'y aura pas de majorité des 3/5es au Congrès (qui rassemble les députés et les sénateurs) pour voter la réforme de la Constitution.
S'agissant du gouvernement de Manuel Valls et les voix discordantes, comme celle d'Emmanuel Macron, Alain Juppé estime que ce gouvernement est un "foutoir pas possible".
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