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Logement et "emplois d'avenir" au cœur d'une rentrée anticipée pour les Parlementaires

La rentrée parlementaire a été avancée de deux semaines. Le Président Hollande a décidé de remettre tout le monde au travail dès ce mardi : les députés se penchent sur les "emplois d'avenir", mesure phare de la campagne présidentielle de François Hollande, et les sénateurs sur le texte de Cécile Duflot sur le logement social.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

François Hollande en avait promis
300.000 : face aux nécessaires restrictions budgétaires, il n'y en aura
finalement que 150.000 — dont 100.000 dès 2013. Ces "emplois d'avenir",
qui rappellent les "emplois jeunes" de Lionel Jospin, concerneront les
16-25 ans peu ou pas qualifiés. Leurs salaires seront largement subventionnés
par l'Etat pendant trois ans maximum. Une réflexion va être engagée sur l'élargissement
de ces contrats aidés au secteur privé.

Quelque 2,3 milliards d'euros seront inscrits au budget 2013 pour cette mesure
dont le coût est estimé à 1,5 milliard annuel en régime de croisière.

Pendant ce temps, les sénateurs vont se pencher sur le texte qui vise à
faciliter la construction de logements sociaux
. Le projet de Cécile Duflot
permet à l'Etat de céder des terrains aux collectivités locales. Il porte
également de 20 à 25 % le taux minimum de logements sociaux dans les
communes de plus de 3.500 habitants et des sanctions financières multipliées
par cinq pour les municipalités qui ne respectent pas leurs obligations.

Traité de la discorde

Après l'examen de la tarification progressive de l'énergie, le plat de
résistance arrive le 1er octobre au Palais Bourbon et au Palais du Luxembourg :
le traité budgétaire européen qui divise la nouvelle majorité.

L'aile gauche du PS, une partie des écologistes et les élus du Front de gauche
(PCF et Parti de gauche) sont fermement opposés à la ratification de cette loi
organique qui prévoit notamment l'inscription dans la Constitution de la "Règle
d'or", interdisant les budgets déficitaires. Le texte devrait toutefois être
adopté sans difficulté, avec l'apport notamment des voix centristes et d'une
bonne partie de celles de l'UMP.

C'est en revanche sur l'examen du projet de loi de finances pour 2013 —
à partir du 16 octobre — que l'opposition devrait mener sa guérilla, sur fond
de bataille des chefs pour l'élection du nouveau président de l'UMP. Sur ce
texte, la majorité doit également faire face à une fronde interne qui dénonce l'austérité
des mesures envisagées ou déjà prises.

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