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Ma voix compte : Clément Debosque, fondateur d'associations, regrette une mise à l'écart de l'écologie

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Ma voix compte : Clément Debosque
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Article rédigé par franceinfo
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Selon le jeune homme de 28 ans, le sujet de la transition écologique devrait être central pour tous les candidats. Il dénonce cependant le peu de considération de la part de certains partis sur ce point et assure qu'il votera pour le ou la candidate le plus en phase sur ces questions.

Clément Debosque, 28 ans, a grandi dans le Nord de la France près de Lille. Il est arrivé à Paris il y a environ sept ans. "Pour moi ce n’est même pas un acte politique de faire du vélo, c’est le meilleur plan pour se déplacer, prendre l’air et arriver en forme au travail le matin. En plus ça a l’atout d’être un moyen de transport écologique donc objectivement je trouve qu’il n’y a pas de débat", explique-t-il. "Pendant mes études supérieures j’ai fait une année de césure dans une ONG pendant sept mois aux Philippines. Il y avait des entrepreneurs sociaux sur place et en rentrant de cette expérience qui m’a beaucoup marqué, on a lancé, avec des amis, une association autour du bénévolat et de l’engagement citoyen qui s’appelle La Fourmilière", poursuit-il.

L’idée est de faire découvrir des associations locales de proximité pour aider sur "les actions anti-gaspillage alimentaire" ou encore "la lutte contre la précarité à travers la distribution de vêtements et de nourriture". On y trouve aussi des actions d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile ou des réfugiés, ou de l’aide de cours de français ou du sport. "Je suis aussi devenu co-fondateur de l’association Ma Petite Planète, qui est autour de la protection de l’environnement et qui a pour ambition de sensibiliser et de faire passer à l’action un maximum de monde pour la protection de la planète", souligne Clément. Pour lui, pas de doute : "On essaye à notre échelle de contribuer à répondre à ce qu’on pense être le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, à savoir le dérèglement climatique et l’extinction de la biodiversité".

"Dans certains programmes il y a cet aspect annexe de l’écologie"

Son combat, le jeune homme de 28 ans ne le retrouve que trop peu en politique : "Dans certains programmes il y a cet aspect annexe de l’écologie, alors que ça devrait être un projet de société porté par tous les partis. Force est de constater qu’à l’extrême droite et à droite, l’écologie n’est pas un sujet important""Ma compréhension du sujet de la politique c’est que l’homme politique agit rarement, il réagit. Le meilleur moyen d’embarquer une nation c’est de montrer l’exemple et il en manque. Quand on fait des grands discours sur le climat et qu’on se déplace en jet privé", déplore-t-il.

Enfin, s'il fallait à nouveau confirmation, Clément assure que sa voix se portera vers celui ou celle qui saura répondre à ses préoccupations, ou au moins si intéresser. "Je voterai pour le ou la candidate qui aura, à mon sens, le plus d’ambition sur la transition écologique. Je n’ai pas encore fait mon choix, ça dépendra de comment les candidats se positionnent sur ces questions", conclut-il.

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