Mandat d’arrêt contre Nétanyahou : “l‘immunité” dont bénéficie le Premier ministre israélien
Un communiqué du Quai d’Orsay qui suscite la polémique. Le ministère des Affaires étrangères évoque les États qui ne font pas partie de la CPI comme Israël. Le chef de la diplomatie évoque lui aussi une immunité pour certains dirigeants et indique que la décision d'arrêter Benyamin Nétanyahou sur le sol français appartiendrait aux autorités judiciaires. “La France appliquera comme toujours, le droit international [...] Le statut de Rome prévoit et traite les questions d’immunité. C’est en dernier ressort à l’autorité judiciaire qu’il appartiendra de se prononcer.” déclare Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
Une "immunité" qui fait réagir
La position ambiguë du Quai d’Orsay a été dénoncée par l’écologiste Marine Tondelier : "La France se plie une fois de plus aux exigences de Benyamin Nétanyahou en le choisissant lui plutôt que la justice internationale." a-t-elle communiqué sur X (anciennement Twitter). Manuel Bompard de la France Insoumise a également réagi sur le réseau social X : “N’est-ce pas plutôt d’une impunité ?” déclare-t-il en réponse à l’immunité évoquée par le Quai d’Orsay. Dans son communiqué, le Quai d’Orsay indique vouloir continuer à travailler avec Benyamin Nétanyahou pour parvenir à la paix au Moyen-Orient.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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