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Marine Le Pen perd son procès en diffamation contre Eva Joly

Marine Le Pen a perdu, jeudi 19 avril, le procès en diffamation qu'elle avait engagé contre sa rivale écologiste à l'élection présidentielle. Eva Joly l'avait accusée d'être "l'héritière de son père milliardaire par un détournement de succession".
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Eva Joly au palais de justice de Paris (16 avril 2002) (AFP)

Marine Le Pen a perdu, jeudi 19 avril, le procès en diffamation qu'elle avait engagé contre sa rivale écologiste à l'élection présidentielle. Eva Joly l'avait accusée d'être "l'héritière de son père milliardaire par un détournement de succession".

Marine Le Pen a perdu, jeudi 19 avril, le procès en diffamation qu'elle avait intenté à la candidate écologiste. Eva Joly l'avait accusée d'être "l'héritière de son père milliardaire par un détournement de succession".

Tout comme l'y avait engagé le parquet durant l'audience de lundi, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que Mme Le Pen était "irrecevable en son action" car elle n'était "pas visée par les propos incriminés", le détournement de succession étant imputé à son père.

Immédiatement après l'annonce de cette décision par le tribunal correctionnel de Paris, l'avocat de Mme Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just a déclaré qu'il ferait appel, estimant que le tribunal "commettait une erreur de raisonnement".

"C'est une décision logique, attendue, qui permet de faire tomber les masques", réagissait pour sa part Me Joseph Breham, l'un des collaborateurs de Me William Bourdon qui avait défendu, lundi, Mme Joly.

Tout cela montre que Mme Le Pen est "l'instrument de son père et de la politique de son père", a-t-il ajouté, en se réjouissant qu'elle ait "échoué dans sa tentative d'instrumentalisation de la justice".

L'héritage Lambert en question

Les propos litigieux remontent au 10 avril. Avant de se rendre à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ville symbole de la percée de Mme Le Pen dans le Nord-Pas-de-Calais, Mme Joly les avait prononcés au micro de Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFMTV).

L'ancienne magistrate faisait allusion à l'héritage qu'avait reçu Jean-Marie Le Pen d'un de ses riches amis, Hubert Lambert, décédé à 42 ans. Son testament au bénéfice du dirigeant du FN avait donné lieu à un conflit avec la famille du défunt, avant un règlement à l'amiable.



Pour ces propos qu'elle jugeait diffamatoires, la candidate d'extrême droite à l'Elysée réclamait 20 000 euros de dommages et intérêts.

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