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Marine Le Pen voulait maintenir ouverte une page Facebook "d’hommage" à Mohamed Merah

Après l’intervention du Raid, une page Facebook en hommage à Mohamed Merah avait été créée avant d’être fermée, jeudi, par le ministère de l’intérieur. Marine Le Pen souhaitait elle la maintenir "pour montrer aux Français ce qu’il en est".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Marine Le Pen, le 22 mars 2012 à Paris, face à la presse étrangère. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Après l'intervention du Raid, une page Facebook en hommage à Mohamed Merah avait été créée avant d'être fermée, jeudi, par le ministère de l'intérieur. Marine Le Pen souhaitait elle la maintenir "pour montrer aux Français ce qu'il en est".

Pour la candidate du FN, Marine Le Pen, la fermeture de la page Facebook rendant hommage à Mohamed Merah, présumé coupable des tueries de Toulouse et Montauban, par le ministère de l'intérieur est "un refus de voir la vérité".

Fermée jeudi, cette page "fan" comptaient 435 utilisateurs ayant "aimé" ("liké"). Marine Le Pen a estimé vendredi qu'il aurait fallu la maintenir ouverte afin de "montrer aux Français ce qu'il en est" et pour y puiser des informations pour la lutte antiterroriste.

"Pourquoi est-ce qu'on fait supprimer cette page, parce qu'on refuse de voir la vérité?"

"Pourquoi est-ce qu'on fait supprimer cette page, parce qu'on refuse de voir la vérité? C'est-à-dire qu'on refuse de voir qu'il y a en France peut-être des centaines de personnes (...) qui considèrent que les actes criminels de M. Merah méritent d'être applaudis?", a réagi Marine Le Pen, lors d'une visite au Mont-Saint-Michel.

La candidate frontiste en a profité pour tacler les mesures annoncées dans la foulée de l'événement par Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen a ainsi sévèrement critiqué la mesure qui consiste à punir pénalement "toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence".

Selon elle, "c'est bien ce type d'analyse qui permet aux services de renseignement de détecter qui constitue demain un danger". "C'est une source d'information absolument essentielle, vouloir empêcher cela est d'une stupidité dramatique".

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