Procès des assistants parlementaires du RN : Marine Le Pen sur le banc des accusés

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Durée de la vidéo : 2 min
C’est l’image du jour : Marine Le Pen au tribunal sur le banc des accusés. Elle est jugée avec 24 autres anciens eurodéputés, collaborateurs et responsables du FN devenu RN. Le procès des emplois fictifs du Parlement européen s’est ouvert lundi 30 septembre.
Procès des assistants parlementaires du RN : Marine Le Pen sur le banc des accusés C’est l’image du jour : Marine Le Pen au tribunal sur le banc des accusés. Elle est jugée avec 24 autres anciens eurodéputés, collaborateurs et responsables du FN devenu RN. Le procès des emplois fictifs du Parlement européen s’est ouvert lundi 30 septembre. (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Feuerestein, A.portes, C/Motte, X. ROman, M. Petitjean, S. Testor, E. de Pourquery, B de Saint Jore
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C’est l’image du jour : Marine Le Pen au tribunal sur le banc des accusés. Elle est jugée avec 24 autres anciens eurodéputés, collaborateurs et responsables du FN devenu RN. Le procès des emplois fictifs du Parlement européen s’est ouvert lundi 30 septembre.

Lundi 30 septembre marque le premier jour du procès de Marine Le Pen et de 24 autres membres ou ex-membres de son parti. “J'aborde ce procès avec beaucoup de sérénité, nous avons énormément d’arguments à développer pour défendre ce qui m’apparaît être la liberté parlementaire.”, déclare Marine Le Pen. 

La justice reproche au Front national (devenu Rassemblement national) d’avoir organisé entre 2004 et 2016 un système de détournement d’argent du Parlement européen. Le montant du préjudice s’élève à au moins trois millions d’euros dont un tiers a été remboursé. Cet argent, destiné aux parlementaires, aurait financé les emplois d'assistants parlementaires dédiés à d’autres missions.

Un risque d’inéligibilité ?

Aujourd’hui, à l’audience, certains prévenus affirment que ces emplois n’avaient rien de fictif : “Tous nos assistants ont travaillé, ils ont travaillé pour notre formation politique.”, explique un proche de Marine Le Pen. Elle-même encourt 10 ans de prison et un million d’euros d’amende ainsi que 10 ans d’inéligibilité. Cela pourrait-il entraver sa candidature pour la présidentielle en 2027 ? Pas sûr, car seule une condamnation avec exécution immédiate pourrait l’en empêcher, une décision rarement prise par la justice.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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