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Jean-Luc Mélenchon à Florange : "Déjà que vous vous privez du spectacle de la primaire, en plus, vous venez écouter Mélenchon par –15°C !"

Pendant que les septs candidats à la primaire de la gauche étaient en train de débattre jeudi soir, pour la dernière fois avant le premier tour, Jean-Luc Mélenchon était en meeting dans la commune symbolique de Florange, en Moselle.

Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Luc Mélenchon en meeting à Florange le jeudi 19 janvier 2017. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Avec la fermeture des hauts-fourneaux, Florange est devenue le symbole de la désindustrialisation et des reniements du quinquennat de François Hollande. La commune de Moselle est donc le passage obligé pour des candidats à l’élection présidentielle. Jean-Luc Mélenchon y a tenu meeting jeudi 19 janvier. Au même moment, à Paris, se tenait l'ultime débat avant le premier tour de la primaire de la gauche.    

Le mot "primaire", le candidat du mouvement la France insoumise ne le prononce qu’une fois pendant la soirée : dehors, devant la centaine de personnes restée à l'extérieur. "Il en faut de la détermination ! Déjà que vous vous privez du spectacle de la primaire à la télévision, en plus, vous allez écouter Mélenchon par –15°C ... Enfin, quoique, il y a peut-être un rapport entre ceci et cela", s'est-il amusé.  

Pas de petites phrases assassines

Pour une fois, le discours de Jean-Luc Mélenchon est sobre. Il ne réserve pas de tacles cinglants à ses adversaires de gauche. Le candidat se moque à peine du candidat Emmanuel Macron. En revanche, il raille une fois de plus son adversaire du Front National : "Il n’y a que Madame Le Pen pour avoir une idée aussi stupide pour dire qu’il ne faut pas enseigner aux enfants d’étrangers et qu’ils devront payer pour cela. Qu’est-ce qu’elle est bête !"

Jean-Luc Mélenchon explique, détaille, approfondit les sujets qui lui tiennent à cœur : "Parfois on dit, il faut simplifier. Non, je ne simplifie rien du tout." Il évoque la transition écologique et l’éducation que, dit-il, François Fillon veut privatiser.

Le ton de l’ancien professeur est pédagogique. Les partisans reconnaissent que le discours est moins virulent.

Il n’a pas parlé de la primaire de la gauche. Ça m’a un peu surprise. On sent qu'il Il fait attention à sa façon de parler pour ne plus être dans l’agressivité.

Carmen, un sympathisante

franceinfo

A ses côtés, Rachid est séduit. Il conclut : "On n’est pas venus voir le show, on est venus voir l’homme."

 

 

 

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