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Présidentielle 2022 : Jean-Luc Mélenchon se décidera "en octobre" sur son éventuelle candidature

Le leader de La France insoumise a dit être prêt à étudier "autre option" pour porter les couleurs du mouvement en 2022, tout en rappelant son bon score à l'élection de 2017. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Luc Mélenchon s'exprime en clôture de l'université d'été de La France insoumise, le 23 août 2020, à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme). (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé, dimanche 23 août, qu'il prendrait la décision de se présenter ou non à l'élection présidentielle de 2022 "en octobre", après avoir "consulté en profondeur chacun de [ses] amis". En novembre, une convention déterminera ensuite les orientations stratégiques du parti d'extrême gauche en vue de la présidentielle.

"J'ai besoin, pour savoir ce que je dois faire, d'avoir la certitude que les premiers qui me porteraient le cas échéant seraient mes camarades, et que si une autre option se présente pour assurer la continuité de nos idées, alors qu'on puisse en parler", a-t-il souligné lors de son discours à l'université de La France insoumise.

Je n'ai peur de rien. Je ne me lève pas tous les matins en aspirant à je ne sais quel futur glorieux.

Jean-Luc Mélenchon

Le chef de file de La France insoumise s'exprimait devant plus de 2 000 personnes au bord d'un petit lac de Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), en clôture des quatre jours d'"Amphis d'été" du mouvement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué trouver indécent de "désigner un candidat à l'élection présidentielle pendant que des gens meurent de peur" avec les crises sanitaire, économique et sociale dues au coronavirus.

"Nous demandons à être respectés"

Face à la montée des écologistes, devenus la force politique de gauche la plus en vue depuis les européennes de 2019, le leader des "insoumis" a prévenu : "Nous demandons à être respectés, sept millions d'électeurs [à la présidentielle de 2017] ont dit qu'ils ne voulaient plus de cette Europe, de ces institutions, du marché qui organise toute la société, et il n'y a pas d'arrangement possible sur ces sujets."

Il s'est néanmoins affiché avec le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, vendredi, tenant d'un rassemblement allant du Parti socialiste à la gauche de la gauche. Il en a alors profité pour demander aux écologistes une alliance aux régionales et départementales de 2021, une élection qui selon lui permet de passer outre les divergences "bien réelles" sur l'Etat-nation et l'Europe, qui ressurgiront à la présidentielle.

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