: Vidéo Yannick Jadot rejette une alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour 2022 qui n'est pas "son logiciel politique"
L'eurodéputé écologiste évoque sur franceinfo des différences politiques "non négligeables" et "importantes" avec Jean-Luc Mélenchon, qui "propose" sa candidature en vue de l'élection présidentielle de 2022.
"Je ne suis pas pour remplacer un dirigisme d'État technocratique libéral par un dirigisme d'État rouge et vert", a réagi mardi 10 novembre sur franceinfo Yannick Jadot, eurodéputé EELV, à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2022. L'élu écologique rejette ainsi une alliance avec le chef de file de La France Insoumise pour 2022.
Cette candidature "n’est une surprise pour personne. Ça clarifie le paysage politique. Et puis, ça clarifie aussi encore, pour celles et ceux qui considéraient que l'alliance avec Jean-Luc Mélenchon était une étape indispensable de la victoire de 2022", a-t-il déclaré. Yannick Jadot qui n'a toujours pas dit s'il sera candidat a tenu à se démarquer du chef de file de La France insoumise.
Je n'ai pas à juger de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Il incarne une pensée politique, il incarne un logiciel politique, il incarne un mouvement politique qui n'est pas le mien.
Yannick Jadotà franceinfo
L'élu évoque même des différences politiques "non négligeables" et "importantes" avec Jean-Luc Mélenchon. "Et la beauté de la démocratie, c'est justement de pouvoir les faire vivre dans le débat public" et "c'est ça la beauté de la démocratie c'est qu'un moment, ce sont les Françaises et les Français qui décideront dans l'isoloir ou peut-être par correspondance", affirme-il.
À 18 mois de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon se prépare-t-il à une campagne marathon ? Ce n'est pas le "tempo" de Yannick Jadot. "Pour ma part, 2022, c'est évidemment loin. Loin des préoccupations des Françaises et des Français aujourd'hui. Chacun choisit son tempo politique. Mais 2022, pour moi, ça doit être de l'apaisement. Ça doit être du rassemblement de forces politiques, d'humanistes, de progressistes qui veulent gouverner", explique-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.