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Le MoDem et l'UDF mis en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs des assistants d'eurodéputés

Quinze personnes, dont François Bayrou, sont déjà poursuivies dans cette information judiciaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président du MoDem, François Bayrou, le 29 novembre 2021, à Paris. (THOMAS COEX / AFP)

Le MoDem et l'UDF ont été mis en examen en décembre pour "complicité et recel de détournement de fonds publics" dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires d'eurodéputés centristes, a appris France télévisions jeudi 6 janvier de source judiciaire. Cette enquête judiciaire avait été lancée après les révélations de la cellule investigation de Radio France en juin 2017.

Quinze personnes, dont François Bayrou, l'ancien garde des Sceaux Michel Mercier et les anciens eurodéputés Sylvie Goulard, Nathalie Griesbeck et Jean-Luc Bennahmias, sont déjà poursuivies dans cette information judiciaire menée depuis 2017 par des juges d'instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris.

Une affaire qui avait fragilisé le principal allié de LREM

L'enquête porte sur l'organisation du travail de personnes embauchées avec les crédits européens en tant qu'assistants parlementaires pour les eurodéputés, mais qui auraient pu occuper un emploi, à temps plein ou partiel, à l'UDF puis au MoDem. L'UDF, avalée par le MoDem lors de sa création en 2007, a conservé une existence juridique.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête en mars 2017 après la dénonciation d'une ancienne élue du Front national, Sophie Montel, sur des emplois fictifs de collaborateurs de 19 de ses collègues de tous bords, dont deux du MoDem : Robert Rochefort et Marielle de Sarnez – décédée en janvier 2021 – bras droit du président du parti, François Bayrou.

Ces révélations avaient fragilisé le MoDem, principal allié du président Emmanuel Macron. Elles avaient entraîné la démission de François Bayrou, alors garde des Sceaux, de Marielle de Sarnez (Affaires européennes) et de Sylvie Goulard (Armées), un mois après leur entrée au gouvernement.

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