Municipales 2014: La plupart des têtes de liste PS désignées
A l'issue d'un vote interne des militants socialistes jeudi soir, où la partipation a été de 55%, la plupart des candidats qui conduiront les listes PS aux élections municipales du mois de mars ont été désignés.
Investis dès le premier tour
Sans surprise, Martine Aubry a été réinvestie à Lille, Gérard Collomb à Lyon, Roland Ries à Strasbourg, Adeline Hazan à Reims, François Rebsamen à Dijon, Bernard Poignant à Quimper. A Grenoble, c'est Jérôme Safar, le candidat soutenu par le maire sortant Michel Destot, qui a renoncé à brigué un quatrième mandat, qui a été plébiscité. A Montpellier, le président de l'agglomération et maire de Cournonsec (Hérault), Jean-Pierre Moure, a été préféré (60,2% des suffrages) à la maire sortante Hélène Mandroux. A Bordeaux enfin, c'est Vincent Feltesse qui conduira la bataille des municipales pour le PS face à Alain Juppé qui brigue un quatrième mandat.
Paris, fin du suspense dans le VIe...
Direction l'Ile de-France maintenant où la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, présente aujourd'hui la liste des candidats qui représenteront le PS dans chaque arrondissement : Loïg Raoul (Ier), Véronique Levieux (IIe), Pierre Aidenbaum (IIIe), Christophe Girard (IVe), Marie-Christine Lemardeley (Ve), Romain Lévy (VIe), Capucine Edou (VIIe), Corine Barlis (VIIIe), Pauline Véron (IXe), Rémi Féraud (Xe), François Vauglin (XIe), Catherine Baratti-Elbaz (XIIe), Jérôme Coumet (XIIIe), Carine Petit (XIVe), Thomas Lauret (XVIe), Annick Lepetit (XVIIe), Eric Lejoindre (XVIIIe), François Dagnaud (XIXe) et Frédérique Calendra (XXe). La seule surprise aurait pu venir du IVe arrondissement où Christophe Girard faisait face à la militante Madeleine Houbart. Finalement, c'est le maire sortant qui l'a emporté de peu avec 58 voix sur 110 suffrages exprimés.
Les nouvelles têtes
En région, certains candidats socialistes avaient déjà été investis avant l'été. Un coup de pouce, selon le PS, donné à ces nouveaux visages pour avoir le temps de se faire connaître des électeurs. C'est le cas à Nantes, où Johanna Rolland, 34 ans et première adjointe au maire sortant, a été désignée en juin par les militants. A Rennes, c'est Nathalie Appéré, députée d'Ille-et-Vilaine, qui tiendra la tête de liste en mars. A Nancy, Mathieu Klein, vice-président du conseil général, a été désigné.
Bons pour un second tour
Dans la majorité des 520 villes de plus de 20.000 habitants, le PS n'a proposé qu'un ou deux candidats. Le premier tour a donc souvent suffi à la désignation d'une tête de liste. Mais là où ils étaient plus nombreux, il y aura un second tour de scrutin interne, le 17 octobre. Exemple à Amiens, où l' actuel adjoint aux transports, Thierry Bonté, reste en lice avec le président du Conseil régional de Picardie, René Anger. A Clermont-Ferrant, l'adjoint à la Culture Olivier Bianchi, qui a recueilli 48,48% des suffrages au premier tour, essaiera de transformer l'essai jeudi prochain face à Alain Martinet, premier adjoint de Serge Godard, qui n'a remporté qu'un peu plus de 21%.
Marseille teste la primaire ouverte à tous
Pour la première fois, le Parti socialiste a décidé d'ouvrir le scrutin de ces primaires à tous les citoyens. Sur le modèle de la primaire de 2011 pour la présidentielle, militants comme sympathisants sont donc appelés aux urnes dimanche pour désigner leur tête de liste dans 5 villes, dont Marseille, que le PS a l'ambition de reconquérir à la droite.
Un scrutin clé qui commence avec ce premier tour de chauffe pour six ténors politiques locaux. Si Marie-Arlette Carlotti et le député Patrick Mennucci partent favoris pour se hisser au rang de duéliste face à l'UMP Jean-Claude Gaudin en mars, la sénatrice Samia Ghali pourrait créer la surprise. ils seront en compétition avec le député Henri Jibrayel, au président de la communauté urbaine, Eugène Caselli, et au conseiller général, Christophe Masse.
Ecologistes et socialistes font bande à part à Béziers
Dans les quatre autres villes où seront organisées ces primaires ouvertes à tous les citoyens, Béziers présente la particularité d'opposer un écologiste, Guilhem Johannin, à trois candidats socialistes (Pierre Callamand, Karinne Chevalier, et Jean-Michel Du Plaa). A Aix-en-Provence militants et sympathisants PS devront choisir parmi 6 candidats, tandis qu'il ne seront que 3 à Boulogne-Billancourt et au Havre.
Des jeux pas tout à fait faits
Grâce à ces primaires, le Parti socialiste entend mobiliser son élecorat et "engendrer une dynamique" avant un scrutin clé de mi-mandat présidentiel. Mais les têtes de liste pourront encore changer jusqu'en janvier en fonction des alliances avec les autres partis de gauche.
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