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Nationalisation : après Florange, les chantiers navals de Saint-Nazaire?

Alors qu'une nationalisation du site d'Arcelor-Mittal de Florange semble sérieusement envisagée par le gouvernement, des syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire réclament que l'Etat devienne actionnaire majoritaire de leur groupe. Et Force Ouvrière estime qu'une nationalisation est "incontournable" pour sauver les chantiers.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Mikaël Roparz Radio France)

La déclaration d'Arnaud
Montebourg qui s'est dit "prêt " à aller jusqu'à la nationalisation
provisoire du site de Florange si les négociations avec ArcelorMittal
n'aboutissent pas, a été entendue avec beaucoup d'attention par les salariés des chantiers navals de**** Saint-Nazaire dont l'actionnaire
majoritaire, est le Coréen STX.

 Faute de nouvelles commandes, la
moitié des effectifs de ces chantiers est au chômage partiel. Devant la
dégradation de la situation, les Unions
départementales CFTC, Solidaires et Force Ouvrière considèrent dans un
communiqué commun que "le silence du groupe coréen STX  tend une fois de plus à prouver qu'il a décidé
d'abandonner le site de Saint-Nazaire."
Et ils* "considèrent
qu'il est de la responsabilité du gouvernement de tout
faire pour maintenir le chantier naval, y compris en s'opposant, si
nécessaire, aux règles de l'Union Européenne. *

"L'Etat doit s'impliquer totalement
pour garantir l'avenir du site de Saint-Nazaire, y compris en devenant
actionnaire majoritaire
".

La section FO des chantiers va plus loin en estimant que "la nationalisation du
chantier est incontournable".

 Ainsi selon Jean-Marc Perez, le secrétaire
adjoint Force Ouvrière de STX,  l'Etat est le "seul acteur susceptible
de mettre en œuvre une politique industrielle avec des commandes, en
utilisant tous les leviers qu'il a à sa disposition, dans la mesure où il est
actionnaire de ces entreprises, pour imposer aux armateurs nationaux et
régionaux de commander leurs navires à Saint-Nazaire. Il est pour nous totalement évident que la nationalisation s'impose".

Et l'armateur auquel pense Jean-Marc Perez, c'est la SNCM.

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