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Nicolas Sarkozy a tenu sa première réunion publique de campagne à Annecy

Au lendemain de l'annonce de sa candidature sur TF1, Nicolas Sarkozy a engagé sa seconde campagne présidentielle, jeudi à Annecy où il a tenu son premier grand meeting. Le candidat et président sortant a ciblé François Hollande, sans le nommer.
Article rédigé par Olivier Biffaud
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy à Toulon en 2007 (FTV)

Au lendemain de l'annonce de sa candidature sur TF1, Nicolas Sarkozy a engagé sa seconde campagne présidentielle, jeudi à Annecy où il a tenu son premier grand meeting. Le candidat et président sortant a ciblé François Hollande, sans le nommer.

Nicolas Sarkozy a donné le coup d'envoi officiel de sa seconde campagne présidentielle, jeudi 16 février à Annecy où il tenait son premier meeting. Il avait officialisé sa candidature la veille sur TF1..

Cette entrée dans l'arène intervient le jour où Hervé Morin s'est retiré de la compétition. Le candidat du Nouveau centre l'annonce dans un entretien au Figaro Magazine qui sera publié vendredi. Candidate chrétienne démocrate, Christine Boutin l'avait devancé lundi.

Faute de parrainages suffisants, les deux ex-candidats se sont ralliés à M. Sarkozy. L'un et l'autre n'étaient pas dans le radar des instituts de sondage.

Les adversaires du chef de l'Etat ont dénoncé la "campagne souterraine" qu'il a conduite tout au long du mois de janvier à l'occasion de ses voeux. Certains ont fait remonter plus loin encore le début de cette campagne non-dite.

En meeting, mercredi 15 février à Rouen (Seine maritime), François Hollande est même allé jusqu'a dire : "le président candidat est désormais candidat président. A peine entré, il était déjà sortant".

Un premier meeting qui se présentait comme un défi

Cette première réunion publique de M. Sarkozy à Annecy se présentait un peu comme un défi pour lui. En effet, sa déclaration de candidature était apparue terne et dépourvue de nouveauté à beaucoup d'observateurs.

Le son de cloche était différent à l'UMP qui considère, comme le président lui-même, qu'on ne doit "pas changer de capitaine au milieu de la tempête".

Le parti majoritaire, on s'en doute, considère que celui-ci fait largement l'affaire face à un adversaire qui avait été élevé au grade de "capitaine de pédalo" par Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche.

A J-66 du premier tour de l'élection-mère de la Ve République, le président sortant est toujours devancé dans les sondages par son principal adversaire, M. Hollande. Ce dernier dispose de 3 à 4 points d'avance dans les enquêtes d'intentions de vote. Et d'une marge beaucoup plus large au second tour.

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