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En 2006, Sarkozy réclamait "un Noir" à ses côtés, raconte Bachelot

L'ex-ministre de la Santé publie mercredi un livre de souvenirs intitulé "La petite fille de la Ve". Elle revient dans cet ouvrage sur une anecdote étonnante, en 2006, concernant l'ancien chef d'Etat alors en campagne présidentielle.

Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et l'ex-ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, le 15 novembre 2011 à Bordeaux (Gironde). (REGIS DUVIGNAU / AFP)

Les relations entre Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot ne sont plus au beau fixe depuis bien longtemps. Et ce n'est pas la publication du livre de l'ex-ministre de la Santé qui va rabibocher les deux anciens amis. Dans une autobiographie politique intitulée La petite fille de la Ve (éd. Flammarion), que francetv info a pu consulter avant sa sortie en librairies, mercredi 29 avril, celle qui est devenue chroniqueuse à la télévision en 2012 révèle une anecdote qui ne plaira pas forcément à l'ancien chef de l'Etat. 

La scène se passe en septembre 2006. Nicolas Sarkozy, alors en campagne présidentielle, rentre "enthousiasmé" d'un voyage aux Etats-Unis. "Alors que nous étions quelques-uns à discuter dans son bureau à l'UMP, lui était tout excité", rapporte Roselyne Bachelot. "Les amis, j'ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago [il ne l'a jamais été]. Ce type est le prochain président des Etats-Unis", raconte ce jour-là Nicolas Sarkozy.

"Il me faut un Noir. Ou mieux, une Noire !"

Face à l'incrédulité de l'assistance, Nicolas Sarkozy reprend : "Vous n'y connaissez rien, j'ai aussi discuté avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir ou, mieux, une Noire !"

"Du Sarko tout craché, conclut l'ancienne ministre. Une intuition fulminante, la capacité à mobiliser, et l'absence totale de surmoi."

Dans un livre publié en septembre 2014, Maxime Tandonnet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, avait déjà rapporté une anecdote similaire. "Le président nous a parlé ce matin de l'effet Obama. (...) Il insiste sur la nécessité absolue de promouvoir des Noirs", rapportait-il. 

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