NKM tente de relancer sa campagne à Paris
A trois semaines du
premier tour, "un autre Paris est possible " veut croire Nathalie
Kosciusko-Morizet. Devant quelque 400 colistiers de ses 20 têtes de liste
réunis lundi à la Bellevilloise, la candidate UMP affirme qu'il y aura
"une surprise au soir du premier tour ".
Pourtant, les
mauvaises nouvelles se suivent et se rassemblent depuis plusieurs semaines pour
Nathalie Kosciusko-Morizet. La candidate UMP est donnée perdante par tous les
sondages face à Anne Hidalgo, y compris dans le 14e arrondissement où elle se présente. Mais aussi
dans les très stratégiques 12e et 5e arrondissements. Le soutien de Nicolas Sarkozy
pendant son premier grand meeting, le 10 février dernier, n'a pas donné le coup
de pouce escompté.
80.000 euros pour changer d'affiche
Même son propre camp continue de lui mettre
des bâtons dans les roues. Sa tête de liste dans le 2e
arrondissement a dû être débarquée parce qu'elle refusait de se plier aux
directives. NKM va devoir réimprimer son programme tiré à 750.000 exemplaires
car la candidate en question : Hélène Delsol est en photo dans ces 40
pages, coût de l'opération, environ 80 000 euros.
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Dans le camp socialiste, on ne se prive pas
de commenter l'affaire. Lundi soir, aux côtés de Lionel Jospin et Bertrand Delanoë,
dans un petit théâtre de la capitale, Anne Hidalgo joue la carte de la
sincérité.
Mais pour la droite, les sondages ne veulent
rien dire. NKM d'ailleurs a précisé que c'était Jean-François Copé qui parlait
le mieux des sondages : "En 1983, les sondages ne donnaient pas la droite
gagnante... à tord... " Pour Pierre-Yves Bournazel, tête de liste dans le
18e arrondissement, le signe d'un renversement possible tient dans
les sondages qualitatifs.
"De la démagogie ", juge Bertrand
Delanoë, le maire sortant socialiste.
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