Abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes : un choix qui divise
Les réactions sont divisées après l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ce mercredi 17 janvier. Il y a ceux qui saluent une victoire pour l'environnement et les autres qui dénoncent un renoncement et un déni de démocratie.
Devant les députés, l'heure était au service après-vente pour le Premier ministre ce mercredi 17 janvier. Les ardents défenseurs du projet Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont chacun à leur manière contesté la décision de l'exécutif. "M. le Premier ministre, vous avez décidé de jeter l'éponge !", lui assène Marc Le Fur, député LR des Côtes-d'Armor. Le Premier ministre est éprouvé par la salve de reproches.
"Un déni de démocratie" pour Jean-Marc Ayrault
C'est compliqué pour Édouard Philippe, favorable il y a peu, du temps du quinquennat Hollande, à un nouvel aéroport. Même changement de pied pour Emmanuel Macron à l'époque candidat. "Il y a eu un vote. J'ai dit que mon souhait c'était de le respecter et donc de le faire", assurait-il le 6 avril 2017. "Il fait l'inverse de ce qu'il a dit", dénonce Bruno Retailleau, sénateur LR de la Vendée. Richard Ferrand, président de LREM, salue quant à lui le fait qu'il y ait enfin eu une décision après des décennies de tergiversations. La France insoumise parle elle d'une victoire. Jean-Marc Ayrault évoque à l'inverse dans un tweet "un déni de démocratie".
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