Fin de la grève de la faim contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Ils étaient six à faire la grève de la faim, pour protester contre le projet de futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes. Le premier, Michel Tarin, entamait son 28e jour de combat. Tous ont décidé d'arrêter leur mouvement après l'annonce par les collectivités locales d'une demande de suspension des expulsions des propriétaires et des exploitants.
Selon un porte-parole, le conseil général de Loire Atlantique, le conseil régional des Pays de la Loire et la mairie de Nantes se sont engagés à ce "qu'il n'y ait aucune expulsion avant la fin des recours en justice" . Michel Tarin, 64 ans, a déjà annoncé sa décision de ne pas vouloir "quitter ces terres tant qu'on n'a pas l'assurance de gagner en justice" .
L'aéroport doit être construit d'ici 2017, à 30 km au nord de Nantes. Le projet, validé par l'État, est soutenu par le PS (majoritaire dans les collectivités locales concernées) et l'UMP. Il est en revanche contesté par Europe Écologie-Les Verts, le Parti de Gauche et le Modem, ainsi que de nombreuses associations locales. La procédure d'expropriation concerne 1.600 hectares attribués au groupe Vinci.
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