Notre-Dame-des-Landes : certains zadistes refusent de partir
Les zadistes qui occupent depuis 2009 la zone où devait se construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont fêté l'abandon du projet le 17 janvier. Ils se disent prêts à ouvrir les routes qui traversent la zone mais refusent toujours de partir.
Au fil des ans, certains zadistes ont implanté des squats devenus de véritables habitations dans la zone du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Ces militants se sont engagés à rouvrir les routes qu'ils avaient fermées depuis cinq ans. La libération des routes est le premier enjeu sur le terrain. Le ministre de l'Intérieur a exigé qu'elle soit effective d'ici la fin de la semaine prochaine. "Je pense que les habitants de la ZAD eux-mêmes vont la dégager et la rendre à la circulation", a confié Nicole Klein, la préfète de Loire-Atlantique.
Difficile d'établir une position commune
Ce mercredi 17 janvier, tout à leur victoire, les opposants à un nouvel aéroport ont évoqué l'avenir de leur projet plutôt que les questions d'évacuation de la ZAD. Ce dernier point divise les militants. Les zadistes vont désormais se rassembler pour tenter d'établir une position commune.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.