Notre-Dame-des-Landes : joie des uns, déception des autres
L'annonce de l'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ce mercredi 17 janvier a été immédiatement saluée par les manifestants de la ZAD. Les élus locaux et les Nantais sont les grands perdants.
Mercredi soir de fête au QG des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Toutes générations confondues, on savoure la victoire obtenue cet après-midi. "C'est l'aboutissement d'une longue lutte, avec quand même une prise de conscience du gouvernement actuel", explique un manifestant. Dès l'annonce du Premier ministre en début d'après-midi, les opposants à l'aéroport laissent éclater leur joie, une première fois. C'est la fin d'un long combat de plus de 50 ans.
La déception de certains habitants
Autre ambiance dans le village de Saint-Aignan-Grandlieu (Loire-Atlantique), où la décision est vécue comme un cauchemar. La commune est aux portes de l'actuel aéroport de Nantes, qui continuera donc de fonctionner avec davantage de trafic. Devant la salle municipale, les drapeaux sont en berne. A l'intérieur, c'est la colère qui domine. "Je suis en colère, je suis navrée, je suis déçue", affirme une habitante. Dans la région, une majorité d'élus et de chefs d'entreprise était favorable à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. L'État a donné jusqu'au 30 mars aux zadistes pour évacuer. Certains sont réticents, mais ils se sont déjà engagés à libérer les accès au plus vite.
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