Notre-Dame-des-Landes : "L'État n'acceptera pas la réoccupation des sites évacués", prévient Edouard Philippe
Pour le Premier ministre, en visite sur la ZAD, "l'ensemble des objectifs" que le gouvernement s'est fixé "a été atteint".
Les opérations d'expulsion sont terminées. Le Premier ministre Édouard Philippe, en visite à Notre-Dame-des-Landes, vendredi 13 avril, a mis en garde contre toute "réoccupation" des sites évacués par les forces de l'ordre depuis lundi. "L'État n'acceptera pas la reconstruction ou la réoccupation des sites qui ont été évacués", a martelé le chef du gouvernement. Selon lui, "ceux qui se livreraient à des exactions de ce type (...) s'excluraient eux-mêmes de toute possibilité de régularisation (...) se mettront sous le coup de poursuites".
Le Premier ministre et son ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sont arrivés peu après 16h30 au poste de commandement de la gendarmerie à Saint-Étienne-de-Montluc. Édouard Philippe a déclaré que "l'ensemble des objectifs que nous nous étions assignés a été atteint : 29 squats [sur 96] ont été déconstruits et leurs occupants expulsés". Place désormais aux opérations de déblaiement. "Elles vont prendre du temps après les expulsions, mais elles vont être réalisées sérieusement et conformément au calendrier qui a été envisagé", s'est-il engagé.
"Notre main reste tendue" aux zadistes qui acceptent d'entrer "dans le processus de régularisation" et qui ont "une dizaine de jours" pour le faire, a déclaré le Premier ministre. "Dans les zones qui sont éloignées de la RD281, à l'ouest notamment où certains occupants peuvent envisager une installation légale conforme aux lois et règlements de notre pays, nous avons indiqué dès le début que nous sommes ouverts à une discussion", a précisé Edouard Philippe.
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