Notre-Dame-des-Landes : les cas particuliers des occupants de la ZAD
Sur les 1 200 hectares de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), de nombreuses situations sont désormais à régler.
Comme une dizaine d'autres agriculteurs, Marcel Thébault a refusé de partir. Il cultive 25 hectares dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Pour lui, l'abandon du projet est une excellente nouvelle : depuis 2012, l'exploitation de ces terres était illégale. Pour lui, la situation est désormais assez simple : l'État va régulariser son cas, comme il s'y est engagé.
Un autre Larzac ?
Mais sur les quelque 1 200 hectares de terres agricoles occupées par la ZAD, des situations très différentes se côtoient. Certains récupèrent leurs terres, sur lesquelles ils sont restés, d'autres ont vu leurs terres occupées par le mouvement, d'autres ont été indemnisés pour renoncer à leurs terres... Plus de 200 hectares sont occupés illégalement. Le mouvement des zadistes souhaite aujourd'hui développer un projet semblable à celui du Larzac et redistribuer les parcelles avec l'accord de l'État. Marcel Thébault, lui peut à nouveau envisager des projets d'avenir, comme la conversion intégrale au bio.
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