Notre-Dame-des-Landes : veillée d'arme
Les forces de l'ordre devraient bientôt intervenir afin d'évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
Les Zadistes attendent des renforts. Dans cette zone d'accueil en plein coeur de la ZAD, ils sont quelques dizaines à avoir répondu à l'appel. Comme Geneviève Coiffard, 71 ans. Ce soir, elle dormira dans son camion, en attendant la police : "Les risques, ils existent, on sait très bien qu'il y a des amis ou nous-mêmes qui allons risquer des blessures ou des interpellations, bien sûr, on n'est pas idiots, on n'est pas naïfs, on le sait". Un peu plus loin, sur la Départementale 281, les Zadistes de toujours. Cette route, ils l'ont occupée pendant des années, puis libérée.
L'intervention pourrait avoir lieu dès demain matin
Depuis quelques heures, de nouveaux barrages de fortune sont apparus, les quelques occupants sur place attendent les gendarmes avec détermination. Certains Zadistes nous ont déjà prévenus : s'ils sont expulsés dans les prochains jours, ils attendront, puis reviendront sur la ZAD. "La situation se précise, avec une forte mobilisation des forces de police, témoigne Pacôme Le Mat. Il y a beaucoup de patrouilles mobiles sur les routes de Notre-Dame-des-Landes, et ce point de blocage sur cette fameuse départementale 281, pratiquement interdite : il y a la gendarmerie, et au loin, les premiers barrages." Une route symbolique, puisque c'est elle qui emmène directement dans la ZAD. "L'intervention pourrait avoir lieu dès demain matin", d'après l'envoyé spécial de France 2.
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