Consultations pour un Premier ministre : le Nouveau Front populaire ne retournera à l'Elysée que pour discuter d'un gouvernement mené par Lucie Castets

Dans un communiqué, lundi, l'alliance de gauche affirme que le chef de l'Etat doit "nommer Lucie Castets à Matignon" et regrette que le président "continue de tergiverser" pour nommer un Premier ministre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les représentants du Nouveau Front populaire et leur candidate pour Matignon, Lucie Castets, arrivent à l'Elysée, à Paris, pour une rencontre avec Emmanuel Macron, le 23 août 2024. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Le Nouveau Front populaire ne retournera à l'Elysée que pour discuter avec Emmanuel Macron "des modalités d'une cohabitation" avec un gouvernement mené par leur candidate, Lucie Castets, annonce l'alliance de gauche dans un communiqué, lundi 26 août. 

La coalition de gauche affirme que le chef de l'Etat doit "nommer Lucie Castets à Matignon", et regrette que le président "continue de tergiverser" pour nommer un Premier ministre. "En choisissant de maintenir en poste un gouvernement démissionnaire, il complexifie chaque jour la tâche du futur gouvernement qui devra redresser la situation dans laquelle il laisse le pays", dénoncent Lucie Castets, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, le coordinateur des insoumis Manuel Bompard et le patron des communistes Fabien Roussel.

Un message de Gabriel Attal aux députés Ensemble

Le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon, avait interpellé samedi les dirigeants du camp d'Emmanuel Macron et de la droite, leur demandant s'ils étaient prêts à ne pas censurer un gouvernement dirigé par Lucie Castets mais ne comportant aucun ministre insoumis. La présence de LFI au sein du gouvernement représente une ligne rouge pour les macronistes et la droite.

Mais de l'extrême droite à la macronie, en passant par Les Républicains, tous affirment désormais que plus que la présence de ministres LFI, c'est bien le programme du Nouveau Front populaire qui pose problème et les amènerait à censurer un gouvernement Castets. La censure serait "inévitable", a déclaré le Premier ministre démissionnaire et président du groupe Ensemble pour la République, Gabriel Attal, dans un message adressé aux députés de son groupe. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.