Futur gouvernement : le socialiste Arthur Delaporte a toujours "bon espoir" que le Nouveau Front populaire trouve un nom mardi

Les discussions continuent au Nouveau Front populaire pour s'accorder sur un candidat au poste de Premier ministre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député socialiste Arthur Delaporte, le 27 juin 2023 à l'Assemblée nationale. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Arthur Delaporte, député PS du Calvados, secrétaire national du Parti socialiste, a toujours "bon espoir" que le Nouveau Front populaire trouve un nom pour Matignon mardi 23 juillet, date butoir pour le PS après les atermoiements des partis de gauche. "Si on n'arrive pas à proposer un nom au chef de l'État pour ce soir, ça va être très facile pour lui de dire 'regardez, ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord'", a-t-il expliqué ce mardi sur franceinfo.

Après le renoncement de Huguette Bello, présidente du Conseil régional de La Réunion et celui de l'économiste Laurence Tubiana, les discussions continuent. Le député LFI Eric Coquerel a redit à quel point, pour lui, la "bonne solution" restait Huguette Bello. "S'il s'arcboute sur quelqu'un qui a renoncé, pourquoi il ne s'arcboute pas sur Laurence Tubiana qui a renoncé aussi ? Elles ont dit qu'elles n'étaient plus disponibles et qu'elles faisaient le choix de se mettre en retrait. Je pense qu'il faut respecter aussi leur décision et passer à la suite et chercher un autre nom", a estimé Arthur Delaporte. En cas d'échec, "on va continuer à discuter" au-delà de mardi, glisse-t-il.

Arthur Delaporte a dénoncé l'attitude d'Emmanuel Macron qui, selon lui, "fait tout" pour "empêcher" la gauche de gouverner.

"Le président de la République cherche à gagner du temps après avoir été dans le déni total, en essayant de croire qu'il avait aujourd'hui encore les moyens de nommer un gouvernement sans s'appuyer sur la majorité au Parlement."

Arthur Delaporte, député PS du Calvados

à franceinfo

Selon lui, "il n'y a pas de possibilité alternative à la nomination d'un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire". Le député PS rejette la "trêve olympique et politique" souhaitée par Emmanuel Macron. "On ne peut pas dire qu’on fait la fête pour les JO et derrière, le Parlement doit rester impassible et attendre tranquillement que le chef de l'État ait décidé de nommer l'un des nôtres à Matignon", a-t-il expliqué.

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